Editorial

Petit bonjour

Il clair que le bilan du PJD, municipal ou parlementaire, n’est pas aussi cristallin que ses dirigeants veulent bien le faire croire. La cause est simple. Elle n’a aucun rapport avec une sorte de péché originel islamiste ou de nature intégriste des causes de la révélation. Ce parti, comme les autres, a été rattrapé par la médiocrité générale du personnel politique marocain. Deux conclusions hâtives qui se rejoignent: le label — ou la couleur, comme on dit localement — d’un parti ne prémunit pas contre la mauvaise gouvernance et les bilans positifs d’une action sont à mettre, toujours, au crédit d’un homme, quand celui-ci est de valeur — et non pas sur le compte d’un parti qui reste une entité abstraite pour la plupart de nos concitoyens. Je suis, par conséquent, en accord avec Mohamed Elyazghi — cela m’arrive quoiqu’en disent les mauvaises langues — quand il dit qu’Al Adl Wal Ihssane doit devenir un parti politique normal. Pourquoi pas? On verra alors que la démarche virginale de Mme Nadia Yassine, et des ouailles de son père, n’est pas aussi immaculée que cela. Les citoyens verront — une révélation ? — librement, sur le terrain de la compétition politique, que l’intégrisme et l’intégrité ne vont toujours pas de pair.

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