Editorial

Petit bonjour

Les Américains ont, finalement, décidé de diluer — au sens propre et au sens figuré —  leur projet de commandement militaire en Afrique. L’Africom ne sera ni un centre civil proprement dit. Ni un centre militaire exclusif. Il n’aura pas de siège unique. Il sera présent dans plusieurs pays. Et sera co-dirigé par un civil du département d’Etat.  Après cela — ce sont des déclarations officielles d’un responsable de la défense américaine — le poisson est noyé. M. Ryan Henri rejette, et c’est son droit le plus absolu, de la manière la plus formelle qui soit, les objectifs que l’on prête à tort ou à raison à cette structure. L’Africom ne se substituera ni aux ambassades américaines pour la diplomatie, ni à l’USAID pour les questions de développement, ni à l’armée pour faire la guerre, ni aux multinationales pour s’occuper de l’économie du continent— et de son pétrole par exemple. L’Africom ne fera rien de tout cela. C’est officiel. Nous sommes soulagés. Il fera, peut-être — il faut bien quand même que ce bidule fasse quelque chose—, un petit peu de chaque. Il butinera en fonction des opportunités et des circonstances.

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