Editorial

Petit bonjour

Pour son premier passage à la télévision dans une émission politique, Fouad Ali El Himma a privilégié l’efficacité de la conviction à la séduction du discours. L’ex-ministre délégué à l’Intérieur, et actuel député des Rehamna, a fait feu de tout bois. On peut discuter ses idées, ses analyses, son approche ou son évaluation de certaines questions — c’est normal en démocratie — mais sa passion, sa sincérité et son patriotisme sont indiscutables. Et c’est, notamment, sur ce dernier point qu’il a été redoutable. Pour s’asseoir autour de la table Maroc, compter, et parler de l’avenir du pays, il faut exciper d’un minimum de patriotisme. Sinon, vous êtes hors-jeu. L’élite décalée, les observateurs retors, le salafisme importé, le nihilisme  local ont été ses cibles de choix. Sans détour, avec un langage simple et des idées claires — sans décodeur. La référence constante au projet royal venait à chaque fois montrer d’une manière explicite que le pays n’était à la recherche ni d’un modèle de substitution, ni d’un nouveau choix de société, ni d’un nouveau régime. Le choix résolu de SM le Roi de «conforter la normalité démocratique» exclut, selon lui, qu’il puisse être nommé Premier ministre. Il restera au «service de son pays et de son Roi à partir d’une autre position».

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