Editorial

Petit bonjour

La discipline dont font preuve les partis politiques marocains en attendant la nomination du Premier ministre par S.M le Roi est touchante. Sages, prévenants et attentionnés. Ils sont, politiquement, et  constitutionnellement, corrects. Cela change du joyeux désordre de 2002. On ne  sait pas, vraiment, d’où provient cet accès subit de modestie. Est-ce à cause du niveau particulièrement faible du taux de participation aux législatives ? Est-ce suite à une relecture, plus orthodoxe, et plus canonique, de l’article 24 de la Constitution ? Ou, finalement, est-ce tout simplement le syndrome Driss Jettou qui continue à jouer à fond ? Il y a un peu de tout cela à la fois. La vertu reconnue à la pédagogie c’est qu’elle déclenche des processus itératifs de connaissance, surtout quand la leçon est bien assimilée. Celle de 2002, elle doit l’être, totalement, par la classe politique. Il n’y a pas une tête qui dépasse.

Related Articles

EditorialUne

Transparence et responsabilité

En se présentant sans tarder devant une commission à la Chambre des...

EditorialUne

Éditorial : Capital eau

Avec les premières pluies bienfaitrices de l’automne, c’est tout le monde agricole...

Editorial

70 ans de fondation

Le Maroc a célébré cette semaine le 70ème anniversaire du recouvrement de...

EditorialUne

Éditorial : L’action et le spectacle

Il y a, dans l’étape de Médiouna, quelque chose qui dépasse la...