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Les séparatistes installent, avec le soutien de l’armée algérienne, des camps à Tifariti et Mijik

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Le Polisario se livre à un nouvel épisode dans le feuilleton des provocations à l’égard du Maroc. La bande à Mohamed Abdelaziz procède, actuellement, à l’installation de campements géants à Tifariti et à Mijik, deux localités situées dans la zone tampon du Sahara marocain dont les FAR se sont retirées en vertu de l’accord de cessez-le-feu signé le 6 octobre 1991. Un mouvement d’éléments militaires du Polisario et de l’armée algérienne, déguisés en civil, a été enregistré ces derniers jours à destination de ces localités démilitarisées, marquant le début de l’opération de peuplement annoncée lors du 12ème congrès des séparatistes organisé à la mi-décembre à Tifariti. «Ce mouvement, qui marque une nouvelle escalade dans le conflit autour du Sahara, se veut la traduction de la volonté d’Alger, déjà exaspérée par l’existence de la population sahraouie dans les camps de Tindouf», explique Mohamed Talib, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), dans une déclaration à ALM. Ce dernier a par ailleurs mis en garde contre les répercussions «très dangereuses» de cette initiative destinée à «changer la donne» sur le terrain, en précisant que le Polisario cherche à « imposer le fait accompli » en qualifiant les localités situées dans la zone tampon de « territoires libérés ».
Autre signe de l’escalade annoncée, le Polisario, avec le soutien sonnant et trébuchant de l’Algérie, vient de ficeler une nouvelle « stratégie » dans la tentative de « déstabiliser » les provinces du Sud. Alger a donné le ton dernièrement en versant une somme de l’ordre de 2 millions et demi d’euros sur le compte des séparatistes destinée au soutien de ce qu’il est appelé, de l’autre côté de la frontière, «l’appui à l’Intifada de l’indépendance». La générosité, dont Alger vient de faire preuve encore une fois, vise à financer un plan de «sabotage» dont les exécutants ne sont autres que les dénommés «frontistes de l’intérieur», dont la majorité sont des jeunes désoeuvrés résidant dans les provinces sahariennes.
Parallèlement à ces développements, le Polisario procède à présent au renouvellement de ses antennes basées en Europe, particulièrement en Espagne, en nommant de nouveaux activistes à la tête des réseaux de soutien au «droit (prétendu) du peuple sahraoui à l’autodétermination». Cette initiative a pour objectif de requinquer l’image du Polisario à l’extérieur, déjà malmenée par les procès en esclavage et pour torture intentés contre ses dirigeants, dont notamment l’ancien représentant de la chimérique RASD à Madrid, Brahim Ghali, actuellement en fuite à Alger où il a été nommé «ambassadeur».  Tout bien considéré, le Polisario, ainsi que son mentor algérien, semblent miser sur l’escalade envers le Royaume, dévoilant un «agenda» autre que celui des négociations, dont le quatrième round est prévu au mois de mars prochain. 

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