Editorial

Petit bonjour

Cette histoire de réunion du Sommet de l’UMA tourne, encore une fois, en eau de boudin comme tout ce qui se rapporte à ce thème. C’est une affaire qui ne marchera jamais tant que les deux pays clés — le noyau dur — de cette union restent quasiment en guerre. Et cela dure depuis plus de 30 ans. Le Maroc, du fait d’un voisin acariâtre, subit un harcèlement politique permanent dans toutes les instances internationales, une course à l’armement suicidaire, un financement de troubles sur son territoire, une contestation de son intégrité territoriale, et des coups tordus de toutes natures. Avec cela, on ne fait pas une Union, normalement, on fait une bonne vieille guerre d’antan. Miraculeusement, elle n’a pas encore eu lieu. Il faudrait, juste pour que cela arrive, que les «gens» qui se disputent le pouvoir à Alger, depuis l’indépendance de ce pays, considèrent, une bonne fois pour toutes, qu’un conflit ouvert avec le Maroc est rentable et productif en termes de politique intérieure. Cela dépend uniquement de l’évolution de la conjoncture politique interne et de rien d’autre… Ce sont des «gens» qui  ne reculent devant rien. Ni la guerre civile, ni la spoliation de leur propre peuple, ni le pillage systématique de leur pays. Ce n’est pas une guerre rapide, «fraternelle», dédouanante  et expiatoire qui les fera reculer ou leur créera une crise morale. Ce qui se passe autour de Tifariti est explosif. Ils le savent. Et ils jouent, sciemment, avec le feu.

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