Editorial

Petit bonjour

L’environnement économique de notre pays change à une très grande vitesse. Tous les discours, aujourd’hui, en vigueur que cela soit sur le déficit, l’inflation, la compensation, la consommation, la fiscalité, les dépenses publiques, etc. sont devenus quasi obsolètes. Ils ne rendent plus compte, pertinemment, de la situation actuelle ni de sa complexité. Cela va trop vite et nos vieux savoirs et nos vieilles convictions sont dépassés. Toutes nos généreuses projections sont menacées par le renchérissement exponentiel des coûts, la dégradation graduelle de notre compétitivité, et le très faible rendement —  malgré son coût exorbitant  — de notre administration. Le seul investissement que nous maîtrisons est paradoxalement celui qui nous rapporte le moins. L’éducation nationale, la justice, etc. Le peu de ressources que nous arrivons à mobiliser et à dégager vont dans des dépenses contre-productives et à l’entretien d’un Etat alourdi et inefficace. Depuis le gouvernement de Abderrahmane Youssoufi, qui a fait le diagnostic, nous constatons que même les réformes qui ne coûtent aucun centime au budget de l’Etat, nous n’arrivons pas les faire correctement. Abbas El Fassi avait, aussi, à un moment, repris ce même argument à son compte. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire, tout simplement, que la panne politique «surdétermine» toutes les autres pannes.

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