Economie

Les PME veulent des aides à la création d’entreprises

Les patrons de PME du bassin de la Méditerranée plébiscitent des aides à la création d’entreprises, avant le lancement prochain de l’Union pour la Méditerranée, selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Ce sondage a été publié, jeudi, à l’occasion de la présentation de la 6ème édition du salon «Planète PME» qui se tiendra le 3 juin à Marseille. Selon cette enquête, le projet de nouveau partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, qui doit être officiellement lancé le 13 juillet, révèle des attentes très fortes d’entrepreneurs, notamment en termes de soutien à la création d’entreprises, qui est une priorité pour 42% des sondés.
Seconde priorité, citée par 38% des chefs d’entreprises: l’association des PME à l’élaboration des réglementations les concernant. Viennent ensuite l’harmonisation fiscale (34%) et la facilitation de l’accès au financement (29%). Les entrepreneurs français mettent l’accent sur l’harmonisation fiscale (46%, en 1er), selon l’étude. La nécessité d’un réel soutien à la création d’entreprise est à un niveau élevé dans presque tous les pays mais en ce qui concerne le soutien à l’innovation, c’est essentiellement en Tunisie (40% – 1ère position), au Maroc (46% – 2ème position), en Italie (32% – 2ème position) et en Espagne (35% -2ème position) qu’il est une priorité, selon l’enquête. En revanche, ce souhait est peu répandu en France (12%) et en Algérie (8%) qui veulent avant tout l’harmonisation fiscale. Les entrepreneurs de l’Union européenne mettent l’accent sur la mise en place d’une Chambre de commerce et d’industrie spécialement dédiée (26%), notamment en France (37%) et en Italie (25%). Enquête réalisée du 14 avril au 5 mai 2008 par téléphone auprès de 933 dirigeants d’entreprises de moins de 250 salariés, dans les secteurs de l’industrie, du commerce, des services et de la construction, dans 6 pays : Algérie, Espagne, France, Italie, Maroc, Tunisie.


Union pour la Méditerranée, nouvel élan au processus de Barcelone


Les dirigeants européens réunis en sommet ont approuvé, en mars dernier, le projet d’Union pour la Méditerranée promu par la France, qui vise à renforcer la coopération entre l’UE et les pays de la rive sud, du Maroc à la Turquie. «Le projet a obtenu un vaste soutien du Conseil» des chefs d’État et de gouvernement des 27, avait indiqué le premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside l’Union européenne. «Il s’agit maintenant d’y travailler dans les différents instances, il s’agit de faire le nécessaire pour que ce projet voit le jour», avait-il ajouté. Pour vaincre les réticences de plusieurs pays, en particulier de l’Allemagne, la France avait dû toutefois au préalable revoir nettement en baisse ses ambitions pour ce projet. Au final il consistera essentiellement à insuffler un nouvel élan au processus dit de Barcelone, lancé en 1995 et qui a donné peu de résultats. Paris a accepté que tous les pays de l’UE, et pas seulement les riverains de la Méditerranée comme la France.

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