Société

La stratégie marocaine de lutte anti-corruption sous la loupe

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La stratégie marocaine de lutte contre la corruption a été au centre d’une récente rencontre arabe à Rabat. Lors de cette rencontre, le chef de division de l’innovation et des programmes de modernisation au ministère de la Modernisation des secteurs publics, Abdallah Inrhaoun, a indiqué que le concept de corruption est défini par le décret portant création de l’Instance centrale de prévention de la corruption. Il a dans ce sens précisé que l’abus de pouvoir et le détournement de fonds constituent des actes de corruption conformément au Code pénal marocain. M. Inrhaoun a noté que la lutte contre la corruption au Royaume est fondée sur plusieurs piliers notamment les principes de l’Islam, le nouveau concept de l’autorité, la nouvelle approche de modernisation des secteurs publics et le plan d’action de lutte contre la corruption. Le programme de lutte contre ce phénomène est basé également sur la ratification par le Maroc de la convention des Nations Unies contre la corruption, la participation du Royaume à l’initiative de la bonne gouvernance dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en coordination avec l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Pour faire face à ce fléau, le Maroc a entrepris plusieurs réformes notamment l’augmentation des amendes, l’aggravation des sanctions et la saisie des fonds de corruption. La mise en œuvre de ce programme est supervisée par le Premier ministre en coopération avec les autres départements à travers la mise en place de projets structurels à court et moyen termes ainsi qu’un programme global fondé sur les principes de prévention, de répression et de sensibilisation. Ce programme contribuera à la consécration des principes et valeurs de moralité, l’institutionnalisation de la stratégie de prévention de la corruption et à la gestion transparente des marchés publics. Abdallah Inrhaoun a, en outre, indiqué que le Maroc a procédé, dans ce cadre, à l’adoption de plusieurs lois dont celles relatives à la gestion déléguée des services publics, l’appui à la libre concurrence et à la transparence dans la gestion des services publics et la codification des contrats de gestion déléguée des services et des édifices publics.
Cette rencontre, initiée par l’organisation arabe de développement administratif et le ministère de la Modernisation des secteurs publics, a été l’occasion d’aborder plusieurs thèmes, notamment «Le secteur public et la corruption financière et administrative» et «les bases et moyens de lutte contre la corruption financière et administrative».

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