Société

Il surprend son épouse avec son père au lit

Après le traumatisme que vient de subir Mounir, il serait sans doute difficile de se rétablir de ses séquelles. Il a perdu à jamais les deux personnes qui comptent le plus à ses yeux, en l’occurrence l’auteur de ses jours et l’élue de son coeur. Il est le fils unique d’une famille résidant à Hay Errachad, une cité populaire de Rabat, réputée pour ses habitations anarchiques. Après le décès de sa mère, il avait reporté tout son amour sur son père qui le couvait d’une tendresse à toute épreuve. Ce dernier est un sexagénaire, ex-vendeur de poissons frais au marché communal de Hay Ennahda. Son activité commerciale qui battait de l’aile depuis quelques années, l’avait amené à mettre la clef sous le paillasson. Et c’est au tour de son fils de prendre la relève pour subvenir aux besoins de la famille. Marié depuis peu avec une fille de son quartier, originaire de la ville de Nador, sa passion pour elle n’a pas faibli d’un iota depuis qu’ils se sont croisés des regards, il y a de cela une dizaine d’années. Son niveau d’instruction ne dépasse guère la 3ème année de l’enseignement secondaire. Il travaille comme homme à tout faire dans une école privée sise à Hay Yacoud El Mansour. Il est dans la trentaine, d’un tempérament paisible, fidèle à son épouse et visiblement satisfait du ronron de sa vie quotidienne. Il rêvait d’acquérir le titre de père, mais le sort a brisé ses espérances en apprenant l’état de stérilité qui frappait son conjoint, après un an de mariage. Malgré cette déception qui l’avait mortifié pendant quelque temps, il a fini par se faire une raison. Toutefois, à partir de la veille du Jour de l’An, il va commencer réellement à maudire son existence. En effet, vers 14 heures 30 de cette dernière journée de l’an 2003, Mounir, assailli par une forte migraine, prit l’autorisation auprès de la directrice de l’école pour rentrer chez lui. Une fois arrivé au bercail, il chercha sa femme pour lui préparer une tisane. Il fut alors intrigué par des gémissements de son père qui provinrent du premier étage. En montant voir ce qui se passait en haut, il reçut dès lors le choc de sa vie : son père et son épouse en plein délire sexuel. Devant ce spectacle déroutant, Mounir a failli tomber en pâmoison. Pour ne pas sombrer dans la démence, il préféra quitter le foyer conjugal pour une destination inconnue, de crainte de devenir la risée de son entourage. Quant aux coupables de l’inceste, ils ont disparu comme par enchantement.

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