Société

Ahmed Zaïdi : «Le gouvernement n’a pas pris en compte les propositions de loi»

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ALM : Le Parlement vient de clôturer les travaux de sa session d’automne. Comment évaluez-vous le bilan de cette session ?
Ahmed Zaïdi : Malheureusement, il faut signaler que 99% des textes de loi adoptés durant la session qui vient de s’écouler étaient des projets de loi formulés par le gouvernement. Alors qu’une seule proposition de loi a été adoptée. Le gouvernement devait prendre en considération les propositions de lois des parlementaires déposées depuis longtemps.

Etes-vous satisfait du rendement du groupe parlementaire de l’USFP durant cette première session parlementaire  ?
En ce qui concerne le bilan du travail de notre groupe, certains diraient que la position de l’USFP était moins dynamique à l’égard de la loi de Finances 2009. La position de l’USFP, parti de la majorité gouvernementale, a été dictée par deux facteurs. Tout d’abord, le gouvernement a donné suite aux revendications de l’USFP formulées lors des sessions précédentes du Parlement. Je cite à titre d’exemple la révision à la baisse de l’Impôt général sur le revenu. En plus, le gouvernement a entamé ses réformes concernant la Caisse de compensation. Le deuxième facteur qui a présidé à notre démarche réside dans le fait que la loi de Finances 2009 est intervenue dans un contexte caractérisé par la crise financière (qui, actuellement, ne touche pas directement le Maroc mais ses effets viendront certainement par la suite).
En tant que groupe parlementaire, nous avons travaillé dans la limite de ce qui existe. Nous ne voulions absolument pas que nos revendications soient impossibles et irréalisables. On a toutefois élaboré des amendements avec la majorité sur la loi de Finances et ils ont été acceptés par le gouvernement.


Quelles ont été les contraintes de cette session d’automne ?
La session d’octobre a été trop chargée vu le nombre des projets de textes de loi qui ont été débattus et adoptés. En plus, cette session a été caractérisée par trois facteurs essentiels. Premièrement les événements douloureux de la bande de Gaza ont marqué le travail parlementaire. En étant des représentants de la nation, on ne pouvait passer sous silence l’agression israélienne et les attaques perpétrées sur les Palestiniens. Nous avons tenu dans ce sens une session spéciale consacrée à la discussion des événements de Gaza. Nous avons, en plus, adressé plusieurs initiatives comme nous avons organisé une campagne de don de sang à laquelle plusieurs parlementaires ont participé. Le deuxième facteur était bien évidemment l’adoption de la loi de Finances qui a pris beaucoup de temps pour voir le jour. Dernier facteur, nous avons travaillé durant cette session sous la pression du temps.

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