Société

Mystère autour de la mort du petit Larbi

Les supputations continuent sur les causes de la mort du petit Larbi Fannous d’origine marocaine. L’autopsie n’a pas permis de révéler les secrets de la mort de l’enfant âgé de 10 ans. Le procureur de la république de Bordeaux avait déclaré, à l’issue de l’autopsie, qu’il n’y avait sur le corps aucune trace physiologique de violence sexuelle ni de strangulation. Le cadavre du petit Larbi a été retrouvé dans un terrain vague à moins de 500 mètres de là où vivaient ses parents et ses deux soeurs, dans un immeuble de la cité des Aubiers. Le corps, qui a été identifié grâce à des analyses d’ADN, porte «quelques traces d’hématomes, dans divers endroits, dont aucun n’est susceptible d’avoir causé la mort», a-t-il ajouté. En plus des causes de la mort qui demeurent mystérieuses, d’autres incertitudes se posent quant à la date et au lieu du décès. Les experts légistes n’ont pas pu dater la mort de l’enfant en raison du froid qui a sauvegardé le cadavre Cependant, les analyses sont formelles sur une seule chose : il s’agit bien de Larbi Fannous. La police a procédé à plusieurs interpellations, qui n’ont pour le moment abouti à aucune inculpation. Les pistes restant pour l’instant brouillées. Ce crime n’est pas sans rappeler un autre qui est resté gravé dans la mémoire des Marocains à savoir celui de la petite Loubna Benaïssa, victime du pédophile meurtrier belge Marc Dutrous. Son cas avait soulevé, en Belgique et au Maroc, une vague d’indignations sans précédent et a participé à une prise de conscience des risques qu’encourent la deuxième et la troisième génération de l’immigration. La découverte du corps de Larbi a suscité l’horreur, mais aussi créé un climat de suspicion dans cette cité de 5.000 habitants. Le 4 décembre, cet enfant sans problème n’était pas rentré chez lui. Il est établi qu’il a séché les cours le mardi après-midi. Dans la soirée, il était passé chez une voisine pour lui vendre des billets de tombola. Depuis, les multiples fouilles menées dans le quartier, y compris sur le terrain vague, étaient restées vaines. Deux témoins avaient assuré avoir vu l’enfant dans la cité après sa disparition, la thèse de la fugue avait été accréditée dans les premiers jours. L’information judiciaire, ouverte dans un premier temps pour «enlèvement et séquestration» a été requalifiée mercredi soir en «homicide volontaire».

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