Economie

La CDG se penche sur la gouvernance des systèmes de retraite

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C’était son premier discours official après sa nomination par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 16 juin directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Anass Alami a donné le coup d’envoi à l’occasion des rencontres du cinquantenaire de la CDG. Cette rencontre a été consacrée au sujet de «La gouvernance des systèmes de retraite, architecture et équilibres financiers» tenue vendredi 26 juin à Marrakech. Selon M. Alami : «c’est une considération importante et indispensable dans les réflexions menées actuellement et dans les perspectives de réforme du système de retraite». Il a souligné également que «la situation des retraites au Maroc semble préoccupante pour l’avenir et que les débats qu’elle suscite sont souvent vigoureux». Intervenant à cette occasion, Khalid Cheddadi, président-directeur général de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR), a noté qu’il faut «établir des objectifs de gouvernance en identifiant les risques liés à la gestion de la Caisse et les principaux enjeux pour ses affiliés. Il faut constituer des comités dirigés par des administrateurs pour veiller à la surveillance des risques et au respect des enjeux». Avant d’ajouter : «qu’il faut renforcer le travail des comités par la certification par des organismes indépendants et par des avis d’experts et d’assurer une communication transparente sur la gestion de la Caisse auprès de toutes les parties prenantes». Il a indiqué également, lors de cette rencontre, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la CDG que «la gouvernance concerne trois domaines principaux, à savoir la gouvernance de la gestion opérationnelle pour lui assurer efficacité, sécurité et transparence, la gouvernance technique du régime en matière de pérennité, d’équité et d’efficacité et la gouvernance de la gestion financière dans le but de lui garantir sécurité, efficience, transparence et indépendance». L’objectif de cette rencontre et d’assurer la stabilité financière, une meilleure équité intra et intergénérationnelle, une plus grande contribution des régimes et le maintien d’un système solidaire apte à la régulation sur le long terme, notant qu’il s’agit là des objectifs fixés comme défis à relever. À noter aussi que cette rencontre a réuni des spécialistes, des chercheurs et des universitaires marocain et français, outre des experts de la Banque mondiale et du Bureau international du travail. En l’occurrence Arnauld d’Yvoire, secrétaire général de l’Observatoire des retraites en France qui a évoqué trois modèles et architecture des systèmes de retraite à Bismarck, à Beveridige et à la Banque mondiale. M. Yvoire a conclu son intervention en précisant que «la question des retraites relève d’abord de la compétence nationale et que la Commission européenne ne prône pas un système de retraite idéal». «La question de la retraite occupe régulièrement le devant de la scène politique depuis quelques années. D’abord en raison des risques qui pèsent sur la pérennité du système actuel et ensuite parce qu’elle représente un enjeu de société capital qui pose notamment la question du lien intergénérationnel dans notre pays», a précisé le directeur général de la CDG.

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