Economie

La conclusion du cycle de Doha, une clé de la reprise économique

Une conclusion rapide du cycle de Doha pourrait agir comme «un puissant stimulant de la reprise» économique internationale, estime Pascal Lamy, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans un entretien publié mardi.
«Attendre la fin de la crise pour conclure le cycle de Doha signifierait priver l’économie mondiale d’un puissant stimulant de la reprise économique», déclare M. Lamy au quotidien indien Business Standard. Il souligne en outre que les gouvernements devaient s’élever contre la tentation du protectionnisme qui tend à résulter de la crise financière mondiale.  Les négociations sur la libéralisation du commerce international du cycle de Doha ont été initiées dans la capitale qatarie à la fin de 2001 mais se sont constamment heurtées depuis à des différends entre pays riches et pays en développement sur les dossiers agricoles et industriels. Le patron de l’OMC prévient également qu’il compte se servir des négociations internationales sur le commerce prévues à New Delhi les 3 et 4 septembre comme plate-forme pour «faire valoir que la conclusion du cycle d’ici à la fin de l’année prochaine serait dans l’intérêt de tous». La réunion en Inde se tiendra en préambule au sommet du G20 des nations les plus riches et en développement qui doit avoir lieu à Pittsburgh (Etats-Unis) les 24 et 25 septembre. En juillet, les dirigeants se sont accordés sur la nécessité de conclure le cycle de Doha d’ici à 2010. M. Lamy ajoute avoir décelé une nouvelle volonté parmi les pays de conclure les négociations de Doha qui avaient échoué l’an dernier. «Le soutien politique est bien plus grand aujourd’hui que ce qu’il a été ces 12 derniers mois», relève-t-il selon le quotidien indien, ajoutant que des avancées avaient été remarquées notamment sur l’anti-dumping, la pêche et les subventions. M. Lamy souligne également que les nouveaux gouvernements élus en Inde et aux Etats-Unis pourraient revitaliser les négociations, même si les deux pays n’ont pas changé pour autant leurs positions. «Depuis les élections aux Etats-Unis et en Inde, il semble qu’une atmosphère différente règne sur les discussions, qu’il y a une volonté de chaque côté de chercher des moyens différents de s’attaquer aux différends non résolus», a-t-il précisé.

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