L’élargissement de la base des pratiquants de sport fait partie des principaux buts que s’est fixés, le département de Moncef Belkhayat, ministre de le Jeunesse et des Sports. A cette fin, quelque 1.000 centres socio-sportifs de proximité seront créés dans les différentes régions du Maroc dans l’horizon 2012, apprend-on à l’issue d’une réunion qui s’est tenue récemment à Rabat. M. Belkhayat s’est réuni avec les représentants des Fédérations sportives, en présence du président du Comité olympique national marocain (CNOM), Hosni Benslimane. Il a affiché la disponibilité de son département à apporter le soutien nécessaire aux Fédérations sportives et au Comité national olympique (CNOM), appelant ces derniers à œuvrer de concert pour la mise en œuvre de la stratégie élaborée par le ministère. Il a également souligné la nécessité de mettre cette stratégie en œuvre dans un cadre contractuel réunissant le Ministère et les composantes du mouvement sportif sachant que moins de 1% des Marocains a une licence sportive. Toutefois, ce chiffre seul ne peut justifier nos piètres performances. Ali Fassi Fihri, président de la Fédération royale marocaine de football ( FRMF) a insisté sur l’importance de cette étape historique et a soutenu le plan du ministère pour faire entrer le football dans l’ère du professionnalisme comme convenu pour la saison 2010-2011 et conformément aux règlements de la FIFA. Pour sa part, Faïçal Laraïchi, président de la Fédération royale marocaine de tennis a estimé que le sport doit générer des revenus, et qu’il ne peut se développer sans l’implication de l’audiovisuel, saluant l’installation du concept de sport-étude à travers la nouvelle stratégie du ministère. Et c’est justement ce que l’on tente d’instaurer à travers la programmation au sein de la Société nationale de la radio télévision ( SNRT) qui ne ménage aucun effort pour diffuser les matches du championnat national de football, à croire Ahmed Ghaibi, président de la commission de la programmation auprès de la FRMF. Celui-ci a affirmé que l’ensemble des clubs footballistiques nationaux devraient bénéficier des revenus générés de la diffusion qui constituent plus de 40% du budget d’un club. Cette année aussi, le budget du ministère a dépassé 14 %, une somme qui reste insuffisante pour couvrir l’ensemble des projets à entreprendre d’où l’importance de l’implication du secteur privé.