Les pays maghrébins et méditerranéens sont vivement appelés à prendre un ensemble de mesures «adéquates» pour surmonter les impacts de «l’après-crise mondiale», a souligné, vendredi à Rabat, l’économiste et universitaire Fathallah Oualalou. «L’après-crise est aussi important que la crise elle-même», a affirmé M. Oualalou lors d’une rencontre sur le thème «Une année de la crise mondiale: quel constat à relever?», mettant l’accent sur la nécessité pour ces pays de se faire une place dans «le monde de demain, sans doute multipolaire». Après avoir passé en revue les différentes répercussions négatives de cette crise, en particulier au niveau du marché de l’emploi, l’un des secteurs les plus vulnérables, le chercheur marocain a estimé que le renforcement de l’intégration régionale et sous-régionale, l’amélioration du modèle de gouvernance économique et la promotion des valeurs de dialogue et de concertation demeurent pour les Etats les seuls moyens permettant d’amortir le choc en cette phase d’après-crise. Pour sa part, Karim Tazi, dirigeant d’une grande société opérant dans le secteur du textile, a mis en exergue les grandes difficultés de ce secteur dans plusieurs pays en raison de la baisse des commandes et le recul des exportations, engendrées par la crise économique mondiale. Il a appelé à cet égard les professionnels de l’industrie du textile-habillement à faire plus de confiance à ce secteur en vue de dépasser dans la plus brève durée les impacts de cette crise et reprendre leurs activités normales.