Economie

Opération séduction à la City

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«Nous ne sommes pas ici pour vous dire que tout est parfait au Maroc. Il reste des choses à faire et nous les ferons. Nous sommes ici pour vous convaincre que le Maroc avance à pas sûr  et se modernise d’une manière irréversible». C’est en ces termes que Taïeb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la  Coopération, s’est adressé hier, lundi 9 novembre, aux participants à la première édition de la Conférence annuelle sur l’investissement au Maroc au Mansion House à Londres. «Le Maroc travaille d’une manière transparente sans favoritisme envers certains pays. Le Royaume est en train de réformer son système juridique, lutter contre la corruption, renforcer l’Etat de droit. Pour la transparence, le Maroc a entamé des efforts pour améliorer le climat des affaires et le rendre semblable à celui de l’UE», a-t-il ajouté. A la City, ils étaient près de 400 personnes à assister à cet évènement marqué par la présence du côté marocain de Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Amina Benkhadra, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, et de plusieurs opérateurs économiques et financiers. «Cette représentation de très haut niveau reflète la volonté de SM le Roi Mohammed VI de renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et la Grande-Bretagne», a souligné Lalla Joumala Alaoui, ambassadeur  du Maroc à Londres, lors de l’ouvertue de cette manifestation. A la City, le Maroc a présenté ses projets, ses objectifs et sa vision. La mission a été de montrer «un autre visage du Maroc, le vrai visage» et de placer le Royaume sur la liste des pays où il fait bon d’investir. Auprès des responsables de la City, le message est passé. «L’année dernière, les échanges économiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne ont atteint 925 millions de livre sterling. Ces échanges sont amenés à croître durant les années à venir avec le Statut avancé accordé au Maroc par l’Union européenne», a noté Alderman Ian Luder, maire de la City. «Il y a un environnement politique très stable. Le pays a engagé des réformes juridiques et œuvre  pour avoir des règles et des normes comme celles de l’Union européenne. Le Maroc a des projets ambitieux et peut devenir un portail de l’UE pour l’Afrique du Nord et l’Afrique occidentale», a-t-il remarqué. Pour sa part, Davies of Abersoch, ministre britannique du Commerce, de l’Investissement  et des Petites Entreprises, a indiqué que «Londres reste un centre financier très important. En dehors de ses partenaires traditionnels, le Maroc a besoin de tisser de nouvelles relations. Il est temps de le faire. C’est d’ailleurs, l’objectif de la réactivation du Conseil d’affaires maroco-britannique». Il y a tout juste deux semaines, Mustapha Terrab a été désigné pour co-présider le Conseil d’affaires maroco-britannique, dans le cadre de la coopération et du partenariat liant la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à la Confédération du patronat britannique (CBI). Le directeur général de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) a donc une nouvelle mission en collaboration avec l’ambassade du Maroc à Londres.

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