Le Liban importe 97% de ses besoins en énergie, pour une facture pétrolière de plus de 3 milliards de dollars par an, soit environ 10 % de son Produit intérieur brut (PIB), ressort-il des conclusions d’un forum organisé dernièrement sur le potentiel du Liban en matière d’énergies renouvelables. Le déficit énergétique au Liban s’élève à 700 mégawatts, le pays ne produisant que 1 500 mégawatts pour un besoin réel de 2 200 mégawatts, a-t-il été indiqué lors de ce forum.Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a rappelé à cette occasion la détermination de l’Etat à augmenter à 12 % la part de ces énergies dans la production électrique d’ici à 2020. L’énergie «propre» représente la solution idéale, a dit Gebrane Bassil qui a de ce fait appelé à y recourir, et à «promouvoir la culture de l’énergie alternative auprès des consommateurs». Il s’est en outre félicité de l’engagement de son ministère à ce niveau, rappelant le plan inclu dans la dernière déclaration ministérielle visant à produire 12 % des besoins énergétiques du pays grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2020. Le ministre a évoqué l’énergie éolienne, son potentiel et les bénéfices du recours à cette forme de production électrique. Au niveau de l’énergie solaire, M. Bassil a appelé à se pencher «sérieusement» sur le sujet, et à examiner les moyens de financement possibles. Il a également plaidé en faveur de l’exploitation du potentiel hydraulique du pays, à travers la construction de barrages et d’autres mesures.