La main de Thierry Henry contre l’Eire, c’était lui : Martin Hansson, arbitre suédois désormais connu dans le monde entier, entend prouver au Mondial-2010 qu’il n’est pas traumatisé par son erreur. "Le plus important, c’est de croire en ce que vous faites. Douter n’est pas un très bon sport", lâche M. Hansson, 39 ans, à l’AFP. Au cœur de la tempête pour ne pas avoir vu Henry contrôler deux fois le ballon de la main sur l’égalisation des Bleus lors du fameux match de barrages (1-0/1-1 a.p.) en novembre, il est toujours debout. "S’il fallait toujours écouter ceux qui vous disent d’arrêter, on aurait tous abandonné l’arbitrage depuis longtemps, sourit-il. Après le tremblement de terre politico-sportif déclenché par cette main, le Suédois se retrouve au sommet de l’arbitrage mondial, logé dans le luxueux complexe hôtelier de Kievits Kroons, dans la banlieue de Pretoria.