Samir et Somepi défendent leur alliance

Quand on suit de près l’alliance conclue entre Samir, le raffineur et Somepi, le distributeur, une précision s’impose. Les Etats-majors des deux entités n’avaient pas dans leur projet de dévoiler le contenu de ce partenariat à la presse. La conférence donnée le mardi 15 janvier a été organisée pour essayer de rectifier le tir suite aux fuites qui ont fait la une de certains journaux notamment, Aujourd’hui le Maroc.
Pour Abderrahman Saaïdi, Directeur général de Samir, «cette alliance n’a pas pour objectif de contrôler la distribution mais de se rapprocher d’elle». Et de préciser que «le rapprochement avec Somepi ne se traduira pas par des privilèges accordés à ce dernier par rapport aux autres distributeurs». «Nous ne ferons pas de cadeaux». Le ton est donc donné. Si l’on croit les propos de M. Saaïdi, «cette opération permettra à la Samir de connaître les nouveaux besoins des consommateurs afin d’améliorer sa production». Lors de cette conférence de presse, le DG de la Samir a tenu à préciser que celle-ci reste ouverte à toutes les propositions d’alliance venant des distributeurs. Mustapha Amhal, Président de Somepi s’aligne sur les mêmes propos. Pour lui, «l’intérêt pour son groupe est de consolider la politique d’approvisionnement. L’objectif étant de se préparer en amont à la libéralisation du marché des carburants». Pour M. Amhal, «le deal passé avec la Samir assure à notre groupe l’accès notamment à son expertise dans les domaines liés à la sécurité et au respect de l’environnement». «Ce qui nous réconforte dans cette alliance, c’est que la Samir dispose d’un outil de raffinage moderne. De plus, la société s’est engagée dans un programme d’investissement très ambitieux», ajoute-t-il.
Pour défendre leur joint-venture, les responsables de Samir et de Somepi font référence à la tendance internationale qui selon eux privilégie les rapprochements entre les secteurs du raffinage et celui de la distribution.