Economie

La FNI : Un début de compromis

La CGEM a fini par trancher dans la polémique qui règne au sein de la Fédération nationale de l’immobilier (FNI), relative à l’élection son nouveau président. Une élection qui avait fait couler beaucoup d’encre, sans qu’une solution soit trouver. Un début d’issue semble cependant se profiler à l’horizon. Suite à l’arbitrage qui a été demandé à la CGEM, le bureau de cette dernière vient de décider que ce sera le patron des patrons lui-même, à savoir Hassan Chami, qui assurera la présidence de cette fédération. Une présidence qu’il prendra donc pour une période de six mois. Ceci, en attendant que la procédure d’externalisation de la fédération soit enclenchée. Pour Hassan Chami, cette décision «intervient suite à un débat autour de la présidence à l’intérieur la Fédération entre les deux groupes. La discorde a été telle qu’il fallait passer outre. Nous travaillons dans le sens de dégager un consensus dans les prochains six mois ». Une solution qui semble avoir calmé bien des esprits. « Il fallait trouver un compromis. C’en est un, et il n’est pas forcément mauvais, à condition que tous nos moyens et forces soient unis et que cette solution débouche sur une externalisation de la FNI », commente Rachid Jamai, ancien président de la FNI, dont la candidature avait suscité plus d’une réaction défavorable, vu qu’il se présentait pour un « troisième mandat, alors qu’il n’avait droit qu’à deux». La volonté d’externaliser la Fédération émane de tous ses membres. Elle consiste à doter la Fédération d’une autonomie financière et d’un siège. Un projet qui avait fait l’objet, en 2002, d’un courrier, signé entre autres, par l’ancien président de la FNI. Le président de la CGEM avait alors donné le ton en présentant la procédure à suivre afin de permettre la révision des statuts de la Fédération. La raison avancée pour les défenseurs de cette externalisation est de garantir une meilleure gestion de la fédération. Pour le moment, aucune décision ne peut être prise en dehors de la CGEM. Ceci, sachant que la Fédération de l’immobilier, qui compte quelque 17 associations professionnelles, a atteint un degré de maturité tel « qu’elle ne peut plus dépendre de la disponibilité, ou non, de la CGEM. D’autant qu’il existe des positions au sein de la Fédération sur lesquelles la CGEM ne peut pas, ou ne veut pas s’exprimer », nous avait déclaré M. Jamai dans un précédent entretien et dont l’engagement pour la politique de logement social semble être la principale source d’opposition. L’enjeu de l’externalisation des statuts de la Fédération n’est autre que de lui permettre de continuer.

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