Les avocats rejoignent les hommes politiques en appelant à la transparence et à l’intégrité des prochaines élections.
La conférence annuelle de l’Ordre des avocats de Tanger, réunie sur le thème « Le Maroc à l’orée des échéances électorales ? Quelles garanties pour la transparence » a clôturé, samedi 19 janvier 2002, ses travaux par l’adoption de plusieurs recommandations.
Les conférenciers ont recommandé l’adoption de la carte d’identité nationale comme seul document de vote et de réviser le découpage électoral actuel, de sorte à ce qu’il soit plus représentatif. Les conférenciers ont notamment recommandé l’unicité de la ville, l’établissement de listes électorales saines, l’adoption du scrutin de liste, la constitution d’une instance indépendante chargée de superviser les élections, ainsi que de sanctionner les personnes qui vicient l’opération électorale.
Les participants à cette conférence ont également appelé au contrôle des moyens de financement des campagnes électorales et invité les partis politiques à jouer pleinement leur rôle, en choisissant les candidats valables et en offrant plus de chances aux femmes dans la vie politique. La conférence annuelle de l’ordre des avocats de Tanger s’est penchée, deux jours durant, sur l’examen de questions relatives à la vie politique nationale dans la perspective des prochaines échéances, aux mécanismes électoraux, aux facteurs d’altération des scrutins et aux garanties de la régularité de ces opérations.
Elle a réuni des avocats et des universitaires des Facultés de droits de Casablanca, de Rabat, de Salé, de Fès, d’Oujda et de Tanger.