La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a relevé de leurs fonctions certains responsables de la police de Larache. Les interprétations des raisons de cette décision diffèrent, mais coïncident toutes sur un seul point : l’insécurité qui règne dans cette ville où le visiteur ne se retrouve que deux fois avec la police : à l’entrée de la ville via le rond-point dit «cuatro caminos» et en quittant la ville de l’autre côté. A l’intérieur de la ville, ce sont les réseaux de la petite et de la grande criminalité qui font la loi. Marginalisée par les autorités et convoitée par les islamistes de toutes les catégories, elle est devenue une sorte de bidonville en béton profitant à l’intégrisme et au trafic de drogue.