Actualité

349 millions de personnes dans le monde en proie à une insécurité alimentaire

© D.R

La sécurité alimentaire est plus que jamais un enjeu majeur pour les Etats et les organisations internationales. 349 millions de personnes risquent une insécurité alimentaire aigüe, selon l’OMC.

Pas plus tard que la semaine dernière, les dirigeants de l’Organisation mondiale du commerce, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, du Fonds monétaire international, du Groupe de la Banque mondiale et du Programme alimentaire mondial ont émis une déclaration conjointe, selon l’OMC. Dans ce document alarmant, ils appellent à réagir d’urgence face à la crise sans précédent de la sécurité alimentaire et nutritionnelle notant que 349 millions de personnes, réparties sur 79 pays, sont en proie à une insécurité alimentaire aiguë et que la sous-nutrition était de plus en plus fréquente. Les dirigeants ont appelé les gouvernements et les donateurs à agir d’urgence pour empêcher une aggravation de la crise. «Cette situation devrait s’aggraver, l’offre mondiale de denrées devant atteindre en 2022/2023 son niveau le plus bas depuis trois ans. Les besoins sont particulièrement pressants dans 24 pays que la FAO et le PAM ont identifiés comme les plus touchés par la faim (Hunger Hotspots), dont 16 se trouvent en Afrique», peut-on lire dans cette déclaration. Et de poursuivre : «L’abordabilité des engrais, définie par le ratio entre les prix des produits alimentaires et les prix des engrais, est également à son niveau le plus bas depuis la crise alimentaire de 2007/2008, ce qui réduit la production de denrées et touche particulièrement durement les petits exploitants agricoles, faisant augmenter les prix des produits alimentaires locaux déjà élevés». Ce document donne comme exemple la baisse de la production de riz enregistrée en 2022 (dont l’Afrique est le principal importateur au niveau mondial) associée à des perspectives de baisse des stocks, la qualifiant de « très préoccupante». Pour éviter une aggravation de la crise de la sécurité alimentaire, cette déclaration appelle à venir en aide aux pays les plus touchés par la faim, faciliter les échanges, améliorer le fonctionnement des marchés et renforcer le rôle du secteur privé, et assurer la réforme et la réorientation des subventions préjudiciables, d’une manière soigneusement ciblée et efficace.

Articles similaires

ActualitéUne

Maintenance des moteurs de l’avion: Royal Air Maroc et Safran renforcent leur partenariat

A l’occasion des 25 ans de sa création, Safran Aircraft Engine Services...

ActualitéUne

Le Chef du gouvernement reçoit le directeur général de la FAO

Le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch a reçu, jeudi 18 avril...

ActualitéUne

Le gouvernement oeuvre à doubler le nombre d’ovins importés pour l’Aid al-Adha, rassure M.Baitas

Le gouvernement œuvre à doubler le nombre d’ovins destinés à l’abattage à...