Avis aux chercheurs et l’opinion publique. L’association TAFRA vient de présenter son Encyclopédie des partis politiques marocains.
Selon les responsables, cette publication, fraîchement mise en ligne, a nécessité près d’un an de recherche afin de recenser l’ensemble des partis politiques depuis le protectorat, avec la volonté de retracer toutes les informations disponibles sur ces formations partisanes. «L’objectif de ce travail est d’être accessible à tous et de s’adresser à l’ensemble des citoyens : en présentant à ceux qui se découvrent un intérêt nouveau pour la politique une vue d’ensemble sur les partis marocains, et en fournissant à ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances, des références et documents sources pour aller plus loin», précise la même source. Concrètement, l’association précise que ce travail s’articule autour de trois aspects.
Il y a tout d’abord un arbre généalogique qui retrace l’historique des formations politiques marocaines. Le deuxième aspect concerne une fiche sur toutes les formations et alliances politiques depuis le protectorat. Chacune d’entre elles contient un paragraphe descriptif, une fiche technique, des informations sur les organisations liées (antérieures et postérieures), des références bibliographiques, une documentation et des liens utiles. Enfin, le dernier aspect est relatif à une classification des partis en grands groupes historiques (ex. les partis de l’Indépendance), idéologiques (ex. les partis de gauche), ou fonctionnels (ex. les partis représentés au Parlement), permettant de comprendre les grandes tendances qui animent la scène partisane. «cette encyclopédie est une base de données exhaustive que TAFRA met à la disposition des citoyens, des chercheurs et de toute personne qui s’intéresse à la vie politique marocaine. Il ne s’agit pas seulement de mieux connaître les 102 organisations que nous avons recensées, mais que cette encyclopédie puisse servir de point de départ pour approfondir nos connaissances sur l’histoire des partis politiques marocains et, à travers elle, la participation à la vie démocratique», conclut la même source.
