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Abdelhaq Al Arabi : «La hausse des salaires deviendra insignifiante en cas de sa généralisation»

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Trois questions à Abdelhaq Al Arabi, conseiller du chef de gouvernement aux affaires sociales

ALM : Faites-nous le point sur les négociations …

Abdelhaq Al Arabi : Dès cette semaine, il y aura une réunion de coordination entre les présidents des commissions thématiques et les représentants pour faire le point sur les avancées mais également les divergences. Après cette réunion, les points litigieux seront transmis à la commission nationale sous la présidence du chef de gouvernement pour trancher. Les travaux des commissions thématiques ont permis d’atteindre un certain nombre d’avancées sur de nombreux points. Par contre, les principaux points de discorde concernent aujourd’hui la question de l’amélioration des revenus. Je tiens à préciser tout d’abord que plusieurs points inscrits à l’ordre du jour dans le cadre du dialogue social sont tout aussi intéressants mais il y a malheureusement un focus uniquement sur les questions de l’amélioration des revenus et la hausse des salaires.

Quels sont les principaux points litigieux entre les partenaires sociaux?

Je pense que le principal obstacle devant un accord aujourd’hui concerne la question de l’amélioration des revenus. Le gouvernement veut limiter l’augmentation des salaires dans la fonction publique aux tranches inférieures. Vous savez, le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire bien précise pour financer les résultats de l’accord entre les partenaires sociaux. Une partie seulement de cette enveloppe est consacrée au financement de la hausse des salaires. C’est pour cette raison que nous avons proposé aux syndicats de limiter la hausse des salaires aux tranches inférieures dans une première phase. Ceci permettra d’aboutir à une hausse consistante pour les catégories de ces fonctionnaires. D’ailleurs, nous savons que la hausse des salaires deviendra insignifiante en cas de sa généralisation.

Qu’en est-il du secteur privé?

Le gouvernement a demandé à la Confédération générale des entreprises du Maroc de faire un effort concernant deux principaux points, notamment la hausse des allocations et la revalorisation du salaire minimum. S’agissant du premier point, nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation où deux citoyens marocains, l’un fonctionnaire et l’autre salarié, n’ont pas les mêmes allocations. Il faut dire que le patronat est d’accord sur le principe mais il a ses conditions. La principale condition de la CGEM dans tout accord est d’aller vers la révision de la législation du travail de sorte à aboutir vers une flexibilité de l’emploi.

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