Driss Haidar est le nouveau président de l’ONG Amnesty Maroc. Cet avocat au barreau de Tanger succède dans ce poste à Hassan Saâf pour un mandat de deux années (2012-2013). L’élection du nouveau président a lieu dans le cadre de l’assemblée générale de cette organisation à Bouznika, sous le thème «Dignité, base de l’égalité et des droits». Lors de cette assemblée, les participants ont également renouvelé la composition du conseil d’administration et du comité exécutif. «Nous accordons un très grand intérêt à la parité homme-femme. Dans la nouvelle composition de nos instances, il y a autant de femmes que d’hommes», affirme Mehdi Moussadeq, coordinateur de campagne à Amnesty Maroc. Et de poursuivre : «L’événement a connu la participation d’une centaine de membres d’Amnesty venus de différentes régions du Maroc. L’assemblée a été marquée également par la participation de représentants du secrétariat international d’Amnesty International à Londres, et des sections d’Amnesty dans la région MENA notamment celle d’Algérie». Les participants ont, par ailleurs, validé le plan stratégique de l’ONG pour les années 2012-2013. Il a été question également de l’évaluation des résultats des activités ainsi que le bilan financier de l’année 2011. En marge de l’assemblée, l’ONG a mené plusieurs actions de sensibilisation. «Nous avons pris l’habitude de mener des actions lors de nos assemblées. Nous profitons de l’occasion pour sensibiliser le public sur un certain nombre de sujets importants. Des pétitions sont également signées concernant des dossiers prioritaires», conclut Moussadeq. Dans ce sens, une action a été organisée par les participants dans le but de manifester le besoin urgent de l’adoption d’un traité international au sujet du control du commerce des armes par la communauté internationale. Une conférence internationale est prévue à New York sur ce sujet le 2 juillet prochain. A noter que la cérémonie d’ouverture a été marquée par une présentation théâtrale animée par des jeunes «Amnestiens». Le but pour les responsables était de passer un message fort décrivant les types de violations graves des droits humains auxquelles doit faire face au quotidien un grand nombre de citoyens dans certains pays de la région qui connaissent des protestations populaires pacifiques aspirant à une société juste qui respecte leur dignité.