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Aujourd’hui le Maroc inaugure son cycle de conférences : La décarbonation de l’industrie en débat

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Le quotidien Aujourd’hui le Maroc, filiale du groupe Caractères, a ouvert jeudi 09 mars le cycle de ses conférences-débats. La rencontre inaugurale a porté sur la décarbonation. L’occasion étant de débattre des impératifs, enjeux et perspectives de la neutralité carbone dans le champ industriel. Une thématique qui intervient à l’approche de l’échéance taxe carbone aux frontières européennes. « La décarbonation n’est pas seulement un enjeu humaniste du Maroc. C’est le résultat d’une vision qui permet à notre pays de prendre ses responsabilités par rapport au développement durable et aussi de renforcer sa compétitivité et de créer des emplois », souligne Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce dans une déclaration accordée à la presse en marge de son intervention à la conférence-débat de ALM. Le ministre assure, dans ce sens, que « la plateforme marocaine bénéficie, aujourd’hui, des atouts du Maroc en tant que pays qui peut produire de l’énergie renouvelable au plus bas coût ». Se référant à Ryad Mezzour, le Royaume est entrain d’assurer sa souveraineté énergétique à travers d’importants programmes et projets liés aux énergies renouvelables et à l’hydrogène vert. S’agissant de la taxe carbone, le ministre voit en cette échéance une opportunité. « Le Maroc est en mesure de produire de manière complétement décarbonée. Le plan d’investissement d’OCP va lui ouvrir de nouveaux marchés et cela va permettre d’éliminer quelques concurrents qui sont un peu plus polluants », relève-t-on de M. Mezzour.

 

 

Et de préciser que « nos entreprises ont aujourd’hui une panoplie d’instruments et de soutien étatique et privé qui leur permettront d’être au rendez-vous ». Du côté de l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), son directeur général , Said Mouline indique que « la décarbonation de l’industrie est importante pour des raisons économiques et écologiques », mettant ainsi l’accent surles outils financiers disponibles pour accompagner ces investissements et gagner en compétitivité. « Nous disposons sur le site de l’AMEE d’un guide de la finance verte qui montre toutes les lignes de financements disponibles pour les industriels », déclare M. Mouline. Le financement vert figure en effet parmi les axes débattus lors de cette conférence-débat qui a connu une forte participation d’opérateurs économiques et industriels. A ce propos, François Marchal, directeur général de la Société Générale Maroc a fait part de l’intérêt porté par son institution à l’accompagnement des industriels dans cette transition qui, selon lui, leur permettra de s’ouvrir sur des marchés à l’export. « Ce que nous cherchons aujourd’hui est de proposer des offres qui ne pèsent pas sur la trésorerie des entreprises au niveau de l’investissement initial et qui ne leur coutent pas plus cher que ce qu’ils payent aujourd’hui dans leur facture énergétique », affirme-t-il.

 

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