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Blair : «Pas d’action imminente contre l’Irak»

Questionné lors d’une conférence de presse sur une éventuelle action militaire contre le régime de Saddam Hussein, Tony Blair a répondu : «Ce n’est pas imminent, nous n’avons encore rien décidé… je crois en fait qu’on va tous un peu trop vite sur la question de l’Irak».
Selon le Premier ministre britannique, «il reste de nombreuses questions à régler avant de pouvoir prendre une décision». Tony Blair a estimé que l’Irak continuait de «violer manifestement» 23 des 27 résolutions de l’ONU concernant ce pays. «Nous exigeons qu’il (le président irakien Saddam Hussein) laisse les inspecteurs en armement (de l’ONU) revenir sans condition, à n’importe quel moment, n’importe où», a-t-il insisté. Il a jugé que les négociations sur cette question entre le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et l’Irak «ne laissent rien présager de bon».
«Y a-t-il un quelconque intérêt à relancer ces négociations? je ne sais pas, mais il semble quelque peu improbable que les Irakiens aient l’intention de respecter» les résolutions de l’ONU, a estimé le chef du gouvernement britannique. «S’il le (l’Irak) faisait (…) les choses seraient différentes, mais je ne vois aucun signe laissant penser qu’il est prêt à le faire», a-t-il poursuivi. M. Blair a par ailleurs refusé de s’engager à consulter la Chambre des communes pour obtenir son feu vert à la participation de soldats britanniques à une éventuelle intervention militaire en Irak. «Ce qui importe, c’est que quel que soit le type d’action, si action il y a, il doit être en conformité avec le droit international», a-t-il réaffirmé, en réponse à une question sur la nécessité d’une résolution de l’ONU avant toute intervention en Irak. M. Blair avait estimé la semaine dernière qu’une nouvelle résolution des Nations Unies n’était pas nécessaire pour permettre une intervention militaire contre le régime de Baghdad.
A Washington, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, avait mardi défendu la volonté des Etats-Unis de voir partir Saddam Hussein, alors que plusieurs alliés sont sceptiques sur l’opportunité d’une action militaire. «La position des Etats-Unis est une position morale qui a été prise avec un soutien dépassant les partis, dans l’intérêt de la préservation de la stabilité régionale et de la prévention de futures guerres», a déclaré M.Fleischer. «Je crois qu’il est hors de doute que la région serait plus sûre et plus pacifique sans Saddam Hussein au pouvoir», avait-il ajouté.

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