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Camps de Tindouf : Un jeune activiste assassiné dans la prison Dhaibia

© D.R

Le Polisario tente de maquiller le meurtre en suicide

Brahim Ouled Salek Ould Breika, un jeune dans la fleur de l’âge, a été torturé à mort dans la sinistre prison Dhaibia dans les camps de Tindouf, et qui appartenait au mouvement opposant Chabab Taghyir (Jeunesse pour le changement). Ce décès s’ajoute à d’autres qui se sont produits dans ce terrible bagne, et dont le dernier remonte au mois de janvier dernier, et ce en toute impunité et avec la bénédiction du pays hôte.

Les violations des droits de l’Homme se poursuivent toujours dans les camps de la honte. La bande du Polisario qui dirige cette prison est dans une situation embarrassante suite à la montée de la colère dans les camps après la mort du jeune père de famille Ould Breika, et tente en vain de la maquiller comme de coutume en suicide.

Pour camoufler l’affaire, la victime a été enterrée par ses geôliers en présence des officiers du renseignement algériens tard dans la nuit malgré le rejet ferme de sa famille qui a voulu procéder à une autopsie et pour laquelle elle a demandé une expertise étrangère.

Le Polisario a donné une version étrange du décès, en avançant que le détenu s’est suicidé par pendaison à l’aide d’une couverture. Alors que la prison est dans un état pitoyable et connue par ses conditions inhumaines, et qui depuis sa création est loin des regards de la communauté internationale. Aucun organisme n’a été autorisé à la visiter. La victime qui appartenait à la tribu Yagout a été arrêtée jeudi dernier par la soi-disant gendarmerie du Polisario pour enquête sur son rôle au sein du mouvement Chabab Taghyir, qui a été à l’origine de plusieurs sit-in organisés à Tindouf pour dénoncer l’exploitation des souffrances des habitants de ces camps, et la misère dans laquelle vit la population.

Dans des enregistrements diffusés par la famille de la victime et ses proches et membres de sa tribu à Laâyoune, ces derniers ont affirmé que tous les indices montrent qu’il s’agit d’’un assassinat prémédité et un règlement de comptes avec cet activiste connu par ses positions politiques hostiles à l’actuelle direction de la chimérique Rasd. Les miliciens du Polisario couverts et encouragés par leurs sponsors algériens recourent à ces méthodes barbares pour faire taire une fois pour toutes chaque voix qui ose dénoncer le statu quo dans les camps.

Cependant un silence radio a été observé par les médias relevant de la bande séparatiste et son mentor algérien, mais qui a été rompu par l’Association sahraouie pour les droits de l’Homme (ASDDH). Dans un communiqué rendu public, cette dernière souligne que la mort de ce jeune détenu dans des conditions inhumaines suscite une profonde inquiétude surtout que plusieurs cas de mort ont été enregistrés dans cette prison et dans des circonstances similaires.

«On exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les conditions des détenus enfermés dans les geôles du Polisario et sur les circonstances exactes de l’assassinat du jeune Brahim Ould Breika qui était connu pour être un opposant à la direction du Polisario et membre très actif du mouvement du 5 Mars et de la jeunesse pour le changement dans les camps de Tindouf», précise l’association.

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