Cas de décès à l’hôpital Al Farabi à Oujda liés à l’absence d’oxygène

Les cas de décès rapportés à l’hôpital Al Farabi ne sont pas consécutifs à «l’absence d’oxygène», a souligné le ministère de la Santé, précisant que «les services hospitaliers n’ont connu aucune interruption d’approvisionnement en oxygène et fluides médicaux». «Les activités des blocs opératoires et des salles de réanimation entièrement dépendantes de l’alimentation en oxygène et fluides médicaux ont été réalisées conformément au programme opératoire, et 33 interventions chirurgicales ont pu être réalisées durant les 16 et 17 janvier 2012», a indiqué le ministère dans un communiqué. «Les cas de décès enregistrés ont été secondaires à des complications de pathologies médicales et chirurgicales, dont notamment des cas d’infections sévères et ne sont en aucun cas dus à un problème d’approvisionnement en oxygène ou à une interruption des activités notamment au niveau des blocs chirurgicaux et des services de réanimation», a précisé ce même département. Pour s’enquérir des faits, le ministre de la santé, Pr. Lhoussaine Louardi, s’est rendu, le dimanche 22 janvier, au Centre hospitalier régional (CHR) d’Oujda où il a rencontré les professionnels de santé et «a pris acte de la continuité des activités du centre hospitalier et de l’implication et de l’engagement fort des professionnels de santé du centre hospitalier et de toutes les structures de santé de la région». «Les livraisons d’oxygène et fluides médicaux au Centre hospitalier régional se font régulièrement au rythme de deux fois par mois pour les réservoirs de stockage d’oxygène liquide et deux fois par semaine pour ceux d’oxygène médical» souligne le ministère, indiquant que «la société fournisseur du CHR est contactée pour des livraisons urgentes dès que les niveaux des réservoirs d’oxygène liquide atteignent 30 % de leur capacité, qui permet d’ailleurs une autonomie d’alimentation en oxygène de 6 jours en plus des bouteilles d’oxygène utilisées en suppléant». n