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Création d’un institut de relations internationales

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À l’origine du projet, un membre de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Jawad Kerdoudi affirme que son idée est née du besoin de créer au Maroc “un institut comparable à l’IFRI“. Un institut capable de “procéder à des études approfondies pour aider les responsables publics et privés à prendre des décisions d’ordre stratégique ou conjoncturel“. Il explique que de nombreux pays sont dotés d’instituts de ce genre, et qu’il est temps que le nôtre suive leur exemple. L’IMRI sera opérationnel, selon son président, à partir du premier trimestre 2004. Il a le statut d’une association à but non-lucratif. Ses fonds lui viennent des cotisations de ses membres et de dons des grands groupes nationaux ou privés. Parmi les membres fondateurs de cet institut, les groupes l’ONA, la BMCE, l’ONE, l’ONEP, la RAM et la CTM sont cités. “L’IMRI va démarrer avec un budget annuel de 2 millions de DH, mais ce chiffre est appelé à augmenter, compte tenu des objectifs que nous nous sommes assignés“, précise son président. Des objectifs ambitieux, dans la mesure où l’IMRI veut constituer un outil scientifique fiable ici et ailleurs. Un centre vivant de débats et de rencontres. L’institut veut également se doter d’une revue, d’un site web, d’une bibliothèque et rédiger un rapport annuel, susceptible de tracer les grandes orientations en matière d’économie et de relations internationales. Jawad Kerdoudi souligne à cet égard : “Nous voulons être un institut indépendant et nous tenons à rester libres de nos analyses et de nos recommandations, y compris vis-à-vis de nos donateurs“. À ce sujet, le bureau de l’IMRI se compose majoritairement de personnes rodées à l’économie et aux finances. Ce qui peut surprendre de la part d’un établissement dont le nom porte à croire que c’est aux relations internationales qu’il s’attache exclusivement. Jawad Kerdoudi ne fait aucun mystère sur le sujet : “Notre principale orientation est économique. Nous voulons attirer les investissements et les échanges vers le Maroc“. Pour arriver à cette fin, l’IMRI ne compte pas seulement sur des chercheurs à l’université, mais aussi sur des “praticiens“ et des “chefs d’entreprises“. “Nous sommes très peu friands de théories : nous voulons avant toute chose aboutir à des résultats concerts“. Quant à la philosophie générale dont se réclame cet institut, elle est résolument tournée vers les valeurs de la démocratie et de la modernité et “s’inscrit en faux contre les idées qui conduisent à l’intégrisme dans le pays“. Une expression est souvent citée par le président de l’IMRI : “Améliorer l’image du Maroc“. Un autre sujet est placé à la tête des préoccupations de l’IMRI : “Le problème de la récupération de notre Sahara n’est pas totalement résolu. Un effort soutenu doit encore être fourni pour obtenir la reconnaissance officielle de l’appartenance de ce territoire à notre nation“.

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