Le juge a invoqué « un risque de fuite » de la part de Daniel Galvan, arrêté lundi dans un hôtel de Murcie, dans le sud-est du pays, en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé par le Maroc.


Selon l’arrêt rendu mardi par le juge Fernando Andreu, du tribunal de l’Audience nationale à Madrid, Daniel Galvan est originaire d’Irak, pays où il est né, puis « a acquis la nationalité espagnole par son mariage avec une femme espagnole, dont il est aujourd’hui divorcé ».


« Selon ses déclarations, sa vie s’est déroulée surtout en Irak et en Espagne, mais il a résidé dans différents pays dont l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, le Royaume-Uni et le Maroc », a ajouté le magistrat.

C’est dans ce pays que Daniel Galvan avait été condamné en 2011 par le tribunal de Kenitra, la ville où il résidait alors.


« Une fois grâcié, il est parti pour Murcie où il résidait dans un hôtel », ajoute le juge, estimant que l’homme risquait de prendre la fuite car il ne « dispose pas en Espagne d’un minimum d’enracinement familial, social, économique ou professionnel ».