Ces projets, proposés par les deux opérateurs publics de télécommunications Maroc Télécom et Méditel, visent à élargir la portée des services de télécommunications (téléphonie et Internet) dans les localités et communes rurales enclavées (dites zones blanches) et/ou sous équipées. Ces programmes, qui couvriront une centaine de localités concernées par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ont pour objectifs la desserte de 268 localités rurales et 42 souks hebdomadaires en téléphonie mobile cellulaire et la mise en place dans 159 localités rurales de moyens de télécommunications permettant l’accès au réseau Internet. Dans une déclaration à la presse, le directeur général de l’Agence nationale de régularisation des télécommunications (ANRT), Mohamed Benchaaboun, a précisé que cette réunion, la deuxième du genre après celle qui s’est tenue le 5 septembre dernier, fait suite à la promulgation d’un certain nombre de décrets qui organisent le CGSUT, dont l’objet est de statuer sur des programmes qui permettent de couvrir des zones qui sont soit éloignées ou non desservies par les services de télécommunications de base (téléphonie mobile) ou par les services à valaur ajoutée (Internet). Ces localités ne sont pas rentables pour les opérateurs publics de télécommunications, a-t-il fait remarquer. "Si les zones concernées étaient rentables, les opérateurs auraient naturellement été sur place pour investir, raison pour laquelle le Comité de gestion a décidé d’intervenir dans le cadre du service universel", a-t-il ajouté. M. Benchaaboun a précisé que pour assurer la réalisation de ces projets, une subvention totale d’environ 272 millions de dirhams a été accordée par le Fonds du service universel, alimenté par une contribution directe des deux opérateurs existants, à hauteur de 2 % de leur chiffre d’affaires.
Le Comité a également adopté un projet de note d’orientations générales relatif à la mise en œuvre du service universel des télécommunications au Maroc. Ce projet clarifie les conditions de mise en oeuvre du service universel des télécommunications et précise les priorités retenues par le Comité pour accélérer le développement des services de télécommunications, à travers notamment l’accès à l’Internet dans les zones peu ou pas desservies et la mise en œuvre du programme de généralisation des technologies de l’information et de communication dans l’enseignement (programme GENIE). L’examen de l’état d’avancement de la mise en oeuvre du programme genie, lancé officiellement par SM le Roi Mohammed VI, le 15 septembre dernier, a été aussi à l’ordre du jour de cette réunion. Par ailleurs, le Comité a enregistré avec satisfaction que l’ensemble des résolutions adoptées lors de la précédente réunion et les actions qui en ont découlés sont en cours d’exécution.