L’Association marocaine des droits de l’Homme, section de Témara, demande, dans un communiqué publié lundi dernier, l’ouverture rapide d’une enquête judiciaire impartiale à propos de la mort du jeune El Asri Charkaoui, âgé de vingt-six ans, survenue, le même jour, vers 6h du matin, dans les locaux du commissariat de police à Témara. Selon l’AMDH, le défunt qui demeure sous le toit du foyer paternel situé au douar Jamaïque a été arrêté, vendredi 3 février, en compagnie de deux autres jeunes hommes. La section de l’association à Témara a affirmé avoir appris auprès de la famille du défunt que cette dernière n’a pas pu le voir, ni savoir les raisons de son arrestation au moment où des policiers lui ont demandé d’aller apporter des vêtements. Le dimanche 5 février, a précisé le communiqué, des policiers leur ont demandé d’apporter des médicaments à leur fils, lequel n’a jamais été malade. Et enfin, la famille a été avisée, lundi très tôt, que le fils avait rendu l’âme. Le communiqué a signalé que les membres de la famille qui sont arrivés à voir le cadavre avaient remarqué des contusions et des ecchymoses au niveau de la tête et des yeux du défunt. Ce qui prouve, selon le communiqué, que le défunt a été torturé lors de son interrogatoire.