Le rapport bilan de 50 ans d’Indépendance sera au centre d’intérêt du Forum de l’Ingénieur, prévu le 5 avril à la salle de conférences du ministère de l’Equipement et du Transport, à Hay-Ryad- Rabat. Inscrit dans le cadre des préparatifs du 7ème congrès du PPS, qualifié samedi dernier de congrès-événement par son Premier secrétaire Ismaïl Alaoui, ce Forum entend mettre en relief la contribution, indéniable, que peut apporter l’ingénieur marocain au développement humain. Le rapport « 50 ans de développement humain, perspectives 2025 », à l’élaboration duquel ont d’ailleurs participé plusieurs ingénieurs nationaux, constituera un terrain propice aux débats programmés. Abdelaziz Meziane Belfkih, conseiller de Sa Majesté le Roi, ouvrira le bal de cette grand-messe par une analyse sur ce rapport, considéré, à juste titre, comme une initiative inédite, au niveau de la méthodologie de travail appliquée, aussi bien que du contenu et des orientations qu’il fixe pour ce Maroc de la modernité et du progrès, appelé des vœux et luttes du peuple marocain, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Outre M. Meziane Belfkih, une brochette de grandes personnalités de la vie politique, associative et économique prendront part à cet événement. On peut citer, entre autres, Driss Benhima, P-dg de la RAM, Mohamed Benchaâboun, d.g de l’ANRT, Aziz Dades, gouverneur attaché au Service central du ministère de l’Intérieur de l’INDH, Nabil Benabdallah, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mohamed Aït Kadi, président du Conseil général du développement agricole, Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport, M’Hammed Sedrati, président de l’Association Targa, sans oublier la participation évidemment de plusieurs ingénieurs, dont M. Benchelloun. Les interventions s’articuleront autour de trois panels, il est question respectivement de « Développement économique et social », « Elites et chose publique au Maroc » et « INDH, modèle de développement et de proximité ».
Ce sont là des axes certes différents, mais qui répondent à un seul défi : faire en sorte que le Maroc d’aujourd’hui avance sur plusieurs questions liées à la bonne gouvernance, à la gestion efficace du service public et de l’action privée. Ces questions, cruciales à l’avancement du pays, sont au centre des préoccupations de l’ingénieur marocain, qui a sans doute sa « pierre » à apporter à l’édifice d’un Maroc nouveau, fort par son économie, solide par sa cohésion sociale et stable par sa politique qui aspire à la transformation de la société par l’accumulation des réformes. Ce sont là des atouts majeurs sur lesquels le Maroc doit capitaliser pour s’arrimer à la locomotive des pays développés. Le Forum, dont le PPS est l’instigateur, entend ainsi baliser le chemin pour un « Maroc en mouvement». Ce Forum vient ainsi nourrir le débat national escompté sur un rapport qui, au-delà du travail de remise en question auquel il a procédé, invite à se tourner vers l’avenir.