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Discours royal : Une nouvelle feuille de route pour le Parlement

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Le Souverain préside l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la 10ème législature

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«En tant que parlementaires, vous êtes donc responsables de la qualité des lois qui encadrent la mise en œuvre effective des projets et des décisions, afin que l’action entreprise reflète bien les dynamiques à l’œuvre au sein de la société, et qu’elle réponde aux attentes et aux préoccupations des citoyens».

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Très attendu, le discours royal prononcé à l’occasion de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la 10ème législature a tenu toutes ses promesses. Un discours qui ressemble à une véritable feuille de route. «Du fait qu’elle intervient au milieu du mandat parlementaire en cours, cette année législative doit être marquée du sceau de la responsabilité et du sérieux.

Elle a, par ailleurs, la particularité d’être éloignée du temps des élections, généralement ponctué de tensions. Il vous appartient, donc, de saisir cette conjoncture favorable pour vous acquitter au mieux de la mission dont les citoyens vous ont investi. Votre devoir est aussi d’agir dans un esprit d’émulation constructive afin de servir leurs intérêts, défendre les causes nationales», a indiqué le Souverain. «Vous devez aussi aborder cette année législative dans la perspective de l’étape nouvelle dont Nous avons esquissé les contours lors du dernier Discours du Trône.

Si Notre souci a été de définir les défis essentiels ainsi que les enjeux économiques et développementaux majeurs de cette étape, la responsabilité de la classe politique, plus particulièrement celle du gouvernement, du Parlement, des partis politiques, est de réunir les conditions favorables à son aboutissement», a ajouté SM le Roi. Il a été question d’un discours mobilisateur, notamment pour les parlementaires et les membres du gouvernement. «L’étape, qui s’amorce dès à présent, requiert une implication unanime, fondée sur une confiance redoublée, une volonté ferme d’œuvrer dans un esprit de collaboration et d’unité, une mobilisation vigilante ; elle doit aussi se caractériser par le souci de transcender les vaines querelles et d’enrayer toute perte de temps et d’énergie. Ses chantiers prioritaires sont l’opérationnalisation des réformes, le suivi des décisions, la réalisation des projets.

Ils relèvent au premier chef des appareils exécutif et législatif», a dit le Souverain. Le discours royal a été marqué par des orientations à la fois claires et précises. «Le gouvernement doit veiller à l’exécution efficace des décisions, en mettant en place les ressources adéquates, plus particulièrement les données statistiques, les mécanismes d’inspection et de contrôle. Il doit aussi veiller à ce que les différents intervenants œuvrent dans un esprit de transparence, de collaboration, d’harmonie.

A cet égard, en matière de responsabilité, aucune dérobade n’est possible dans le cadre d’une stricte application du principe de reddition des comptes», a fait savoir le Souverain expliquant qu’en «vertu de la Constitution, le Parlement se voit, lui, investi de larges attributions en matière de production législative, de contrôle de l’action gouvernementale, d’évaluation des politiques publiques». Le Souverain a tenu à responsabiliser encore davantage les membres de l’institution législative.

«En tant que parlementaires, vous êtes donc responsables de la qualité des lois qui encadrent la mise en œuvre effective des projets et des décisions, afin que l’action entreprise reflète bien les dynamiques à l’œuvre au sein de la société, et qu’elle réponde aux attentes et aux préoccupations des citoyens. Il vous appartient également de suivre l’action du gouvernement en termes de gestion des affaires publiques, tous domaines confondus, et de veiller scrupuleusement à son adéquation avec les préoccupations réelles des citoyens», a conclu SM le Roi.

Appel

Le Souverain a fait savoir dans son discours devant les parlementaires que «les différents acteurs assument une responsabilité partagée, chaque partie ayant l’obligation d’honorer ses engagements, de remplir ses devoirs. Dans ce contrat, sont ainsi impliqués non seulement les institutions de l’Etat et les élus, mais aussi le secteur privé, plus particulièrement les organismes de financement, le secteur bancaire».

Plus loin encore, SM le Roi a souligné que «le Maroc, Dieu soit loué, dispose d’un secteur bancaire alliant robustesse, dynamisme et professionnalisme ; autant d’atouts qui lui permettent de soutenir la résilience et le développement de l’économie nationale. Par ailleurs, le système financier marocain fait l’objet d’un contrôle rigoureux de la part d’institutions nationales indépendantes, hautement qualifiées. Aussi la crédibilité du secteur bancaire, la confiance dont il jouit s’en trouvent-elles renforcées, à l’échelle nationale comme à l’extérieur».

Le discours royal a été marqué aussi par un appel aux banques, exhortées par le Souverain à faire preuve d’un «engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays».

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Bonne préparation

Le discours royal a insisté sur la bonne préparation des projets. «Les décisions prises, si justes soient-elles, les projets programmés, si rigoureux soient-ils, dépendent, pour leur exécution, de la disponibilité de financements suffisants.

C’est pourquoi J’ai toujours insisté sur la nécessité d’une bonne préparation des programmes et des projets, d’une prise en charge spécifique des questions de financement, d’apurement de l’assiette foncière», a dit le Souverain. Et d’expliquer : «En la matière, il est de notoriété publique que les efforts de l’Etat ne suffisent pas, et que, par conséquent, l’implication du secteur privé dans le processus de développement est indispensable.

Nous faisons notamment allusion au secteur bancaire et financier, qui constitue, pour Nous, la clé de voûte de toute stratégie de développement. L’opérationnalisation et l’accompagnement des projets et des décisions vont au-delà de la conclusion formelle de contrats et la signature d’accords. Ces opérations supposent également un contrat moral, puisant aux deux sources de la Raison et de la Conscience».

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