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El Othmani a présidé sa 1ère réunion : La commission nationale de lutte contre la corruption en marche

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Le chef de gouvernement appelle à l’organisation d’une « deuxième réunion dans trois mois ». Une rencontre censée être destinée à l’approbation de l’agenda actualisé de la stratégie, de la formule exacte d’un premier rapport pour publication et du programme relatif aux priorités à court terme.

La première réunion de la commission nationale de lutte contre la corruption, organisée mercredi à Rabat et marquée par l’évocation des efforts fournis en la matière, s’est déjà lancée dans les perspectives pour 2018. Cette rencontre, tenue à huis clos, était l’occasion pour Saâd Eddine El Othmani, qui l’a présidée, de s’exprimer autour des répercussions de ce phénomène sur le pays. «La corruption est une menace pour le développement», précise le chef de gouvernement. Il remonte par l’occasion aux discours royaux dénonçant la corruption et rappelle les «attentes populaires» quant à la lutte contre ce fléau. Pour lui, cette lutte est «un chantier sociétal complémentaire et de long terme». Ses résultats ne sont pas, à ses yeux, immédiats. «Il faut cumuler l’action et les réformes», enchaîne-t-il. Selon ses dires, une seule main n’applaudit pas. D’où l’intérêt du concours des efforts des parties officielles, du secteur privé, de l’école et de la société civile ainsi que plusieurs parties pour contrecarrer ce phénomène qu’il qualifie de «complexe». Déjà, une stratégie existe depuis deux ans. Celle-ci étant à ses yeux «intégrale» et basée sur des approches. Le chef de gouvernement ne manque pas de rappeler également les efforts fournis depuis une vingtaine d’années. «Nous essayons d’y prendre appui et de faire le suivi des affaires et des plaintes ayant trait à la corruption», enchaîne-t-il.

Sâad Eddine El Othmani saisit son passage pour se féliciter de «l’amélioration remarquable» du Maroc en 2017 dans l’indice de perception de la corruption.

A propos de la commission, M. El Othmani précise qu’elle abrite une grande représentativité des parties prenantes. Cette réunion est, selon ses dires, «destinée à l’examen de la gestion de certains points dans le futur proche». En d’autres termes, la visibilité autour des prochaines étapes est, comme il le précise, claire. «Nous essayerons d’avoir un plan d’action au titre de 2018», ajoute-t-il. La prochaine étape étant censée être également celle de l’évaluation, entre autres, de certaines mesures qualitatives afin de s’assurer de leur impact sur le citoyen ainsi que l’entreprise. Le chef de gouvernement rappelle également que la stratégie relative à la lutte contre la corruption comprend 10 programmes. Chacun étant géré soit par une administration, soit un secteur déterminé. Déjà en mai 2017, les coordinateurs de ces programmes ont tenu des réunions. Cela étant, le chef de gouvernement appelle à l’organisation d’une « deuxième réunion dans trois mois ». Une rencontre censée être destinée à l’approbation de l’agenda actualisé de la stratégie, de la formule exacte d’un premier rapport pour publication et du programme relatif aux priorités à court terme. Cette deuxième réunion est également prévue d’être marquée par la présentation du mécanisme de suivi et de la méthodologie consacrée à la mise en œuvre de la gouvernance. 

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