#WorldBankWomen, ce hashtag créé sur les réseaux sociaux n’est qu’un appel d’un mouvement féminin mondial pour nommer une femme à la présidence de la Banque mondiale.
Avec la démission du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, deux ans avant la fin de son mandat, Vital Voices, organisation non gouvernementale américaine, a saisi l’occasion pour mobiliser ses membres dans 30 pays du monde pour s’engager pour la cause. Chaque candidat(e) au poste de président(e) devrait mettre l’autonomisation sociale, politique et économique des femmes à la tête de ses priorités. L’appel a été bien reçu au Maroc. Khadija Idrissi Janati, porte-parole marocaine du mouvement #WorldBankWomen, livre son point de vue.
«Nous sommes convaincues qu’une femme qualifiée est naturellement plus sensible à ces questions et saura mieux les défendre, pour un plus grand impact des actions et investissements de la Banque mondiale», assure-t-elle. Un plan d’actions multi-canal est en cours de mise en œuvre. Sur le Web, une pétition intitulée « Il est temps d’élire la première femme présidente de la Banque mondiale» a été mise en ligne pour collecter des signatures.