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Elections partielles dans sept communes : Le scrutin aura lieu le 3 juillet

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En l’attente des grandes élections communales dont l’organisation n’est pas pour demain, des conseils communaux fonctionnent difficilement, avec plusieurs membres en moins, des sièges vacants.

Pour y remédier, Mohand Laenser, ministre de l’intérieur, a donné ses instructions pour l’organisation des élections partielles des membres de certains conseils communaux. Ce scrutin aura lieu le 3 juillet et concerne sept communes appartenant à six préfectures ou provinces, notamment à Skhirat-Temara, Taza, Sefrou, Marrakech, Chichaoua et Figuig.

C’est ce qu’indique la décision signée par le ministre de l’intérieur et publiée dans le Bulletin officiel du 13 juin. Et d’ors et déjà, la campagne électorale a démarré vendredi 21 juin, elle doit prendre fin la veille du scrutin. Ainsi, même si ces élections se déroulent  sans grand tapage médiatique, la concurrence entre les candidats des divers partis bat son plein. Mais, pour Abdelkader El Kihel, membre du comité exécutif de l’Istiqlal, «ces élections ne peuvent pas être considérées comme un test de popularité pour les partis politiques, étant que dans ce genre de communes la compagne électorale est plus centrée sur les personnes et les individualités que sur les partis et leurs programmes».  

Toutefois, selon lui, ces élections permettront de mettre fin à des entraves que connaissaient la gestion de la chose locale dans certaines communes. Et en effet, à titre d’exemple, dans la commune Sidi Abdel Moumen à Chichaoua, huit sièges du conseil sur 15 sont vacants.

Au niveau de la commune de Gueldman à Taza il est question de 12 sièges vacants. Et pour cause : Soit les membres ont été démis, soit ils sont décédés, ou ont eu des ennuis avec la justice.
Par ailleurs, «l’organisation de ces élections partielles révèle l’impossibilité du gouvernement à fixer un agenda précis pour la tenue d’élections communales anticipées» estime M. El Kihel.

Et de souligner que  les élections communales devraient avoir lieu en 2015. Pour rappel, le chantier pour la tenue de telles échéances nécessite tout un arsenal juridique, alors qu’à ce jour aucune loi électorale n’a été présentée par ce gouvernement, si ce n’est la loi sur le découpage électoral adoptée récemment au Parlement.  

Il est également question de la présentation de lois en application au projet de la régionalisation avancée, notamment la charte de la déconcentration et de la décentralisation ainsi que la loi organique des régions entre autres. Un travail qui demande, selon les déclarations du ministre de l’intérieur, une année d’examen et de concertation à compter de la date de présentation des lois, avant leur adoption.

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