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Emploi dans les secteurs traditionnels : l’Exécutif veut mettre de l’ordre

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Le gouvernement veut mettre de l’ordre concernant l’emploi dans les secteurs purement traditionnels. Dans ce sens, le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat sous la présidence du chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a examiné le projet de loi n° 52.18 relatif aux relations entre les employeurs et les salariés et les conditions de travail dans les secteurs purement traditionnels.
Ce projet de loi, qui a été présenté par le ministre de l’emploi et de l’insertion professionnelle, vise à fournir un dispositif juridique réglementant les relations de travail dans ces secteurs, compte tenu de leur importance dans l’économie nationale, du nombre considérable de la main-d’œuvre employée et de leur forte contribution à la mise en valeur du patrimoine national, riche et diversifié. En outre, le texte doit en particulier fixer les droits des salariés en termes notamment des salaires, de protection sociale et de sécurité professionnelle. Il sera également question de prémunir le secteur de l’artisanat au Maroc et à assurer sa compétitivité à travers la promotion et la commercialisation de ses produits sur le marché international, dans le cadre du respect des normes et des lois en vigueur.

Après consultation, le gouvernement a décidé la mise en place d’une commission chargée d’approfondir l’examen de ce projet en vue d’une deuxième présentation lors d’un prochain Conseil. Par ailleurs, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a fait savoir lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement qu’à travers «les dernières mesures prises en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le Maroc a lancé un message fort aux réseaux de trafic d’êtres humains pour montrer que leurs actes ont des conséquences». Et d’ajouter: «Outre le cadre juridique, le Maroc, animé d’un esprit de responsabilité partagée et de la coopération positive, a lancé, à travers la dernière mesure, un message fort aux réseaux de l’immigration clandestine qui exploitent la précarité et la vulnérabilité de ces immigrants pour souligner que les actions de ces réseaux ont des conséquences». Le responsable a fait savoir que «le Maroc a pris une autre mesure consistant à transférer les migrants à d’autres villes et il ne s’agit pas là d’une opération de refoulement en dehors du territoire national», notant que le Royaume a œuvré à la consolidation de la politique publique nationale en matière d’intégration des immigrés à travers notamment la régularisation de leur situation et l’adoption de droits en matière de santé, de logement, de l’enseignement et des services sociaux de base, ce qui constitue l’expression de l’approche humanitaire adoptée par le Maroc en la matière.

Il a également rappelé que le Maroc a présenté un projet de politique globale sur l’immigration au niveau de l’Union africaine (UA) étant donné que «la problématique de l’immigration clandestine touche en particulier l’Afrique et le Maroc apporte des réponses à ce sujet».

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