Le rôle majeur de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca) en tant que régulateur dans un contexte de négociation et d’échanges directs avec les médias a été mis en avant, tout récemment, par Jamal Eddine Naji le temps d’un séminaire universitaire.
Un événement organisé à la Faculté des lettres de Rabat par le département des sciences et technologies de la communication, en collaboration avec le laboratoire «Langues, Traduction, Communication et Culture».
Lors de ce séminaire, premier du genre mené par la Haca au sein d’une université, M. Naji a plutôt abordé l’autorégulation. «Ceux, des modèles de régulation, qui réussissent à convaincre de leur effectivité et de leur excellence, sont passés de la régulation à l’autorégulation, en passant, souvent, par l’étape intermédiaire de la «co-régulation» entre les médias et leur régulateur», estime-t-il.
Cela atteste, dans ces cas, de la volonté des médias d’appliquer volontairement les règles fixées par eux-mêmes, selon une approche assumée d’autorégulation.