La publication, en ce mois de septembre, d’une biographie de l’acteur Clark Gable a provoqué une grave polémique aux Etats-Unis notamment parmi les fans de la mythique actrice Marilyn Monroe qui se sont sentis outragés par certains passages de ladite biographie.
Mythe sexuel et cinématographique des années 1950, Marilyn Monroe est une icône pour le peuple américain qui a fait de la création de symboles toute une philosophie de vie qui pousse à l’excellence et à la réussite.
Mais, le livre en question révèle des faits qui donnent une image totalement différente de la sex-symbol américaine. L’auteur affirme que, selon ses recherches, l’acteur Clark Gable, un autre géant du cinéma hollywoodien, n’a jamais été l’amant de Marilyn et ce contrairement à ce qui était considéré comme un fait indiscutable. Les aspects érotiques de la relation entre Clark et Marilyn ont fait couler plus d’encre que l’assassinat de Kennedy. Toutefois, ce n’est pas le démenti de l’existence d’une quelconque relation sexuelle entre les deux acteurs qui a suscité la colère des fans de Marilyn. Ces derniers ont été choqués en découvrant que leur idole n’était pas vraiment très attirante. Bien au contraire, ceux qui la côtoyaient de près la trouvaient insupportable puisque, entre autres, elle sentait très mauvais, selon la bio de Gable. Elle était très sale et ne se douchait que rarement. Elle mangeait au lit et dormait sans même prendre la peine de se laver les mains ou de se brosser les dents. Elle se contentait de jeter tous les plateaux par terre à côté du lit avant de s’endormir sachant qu’elle ne se réveillait qu’à une heure tardive. Clark Gable ne la supportait pas à cause de sa saleté et de la mauvaise odeur qu’elle dégageait. Le livre affirme que, jamais, Gable n’a couché avec elle et qu’il se plaignait même du fait qu’il était très gêné lorsqu’ils tournaient des scènes où il devait la prendre dans ses bras ou l’embrasser.
Selon David Bret, l’auteur du livre, la diva américaine avait d’autres mauvaises habitudes. «Elle se teintait les poils du pubis en jaune et ne portait jamais de culotte». Elle avait aussi un problème très grave : elle souffrait de flatulences aiguës et dégageait des gaz tout le temps sans se soucier de son entourage.
Ces révélations sont de nature à provoquer l’effondrement de tout un mythe. Dorénavant, le traitement de Marilyn Monroe dans les médias américains sera axé sur si, oui ou non, elle était sale et puante comme l’affirme David Bret. Cela a provoqué un débat parallèle aux Etats-Unis sur le rôle des médias dans la création et la destruction des idoles. Certains estiment que, philosophiquement, le créateur détient légitimement et exclusivement le droit de détruire sa création. D’autres récusent cette thèse et disent qu’une idole aussi importante que Marilyn ou Elvis, entre autres, devient avec le temps la propriété de tout un peuple et ceux qui, au début, ont participé à leur création n’ont plus le droit de jouer avec les sentiments de toute une nation en s’amusant à détruire en quelques pages d’un livre, aussi professionnellement écrit soit-il, ce qui a été construit en plusieurs décennies.