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France : les entreprises «Opéables» identifiées

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Les services de renseignements et d’intelligence économique auraient établi "dès novembre" une liste d’une dizaine d’entreprises du CAC 40, dont le numéro deux mondial de l’acier Arcelor, cible fin janvier d’une OPA du numéro un Mittal Steel, et Suez (énergie-environnement), convoité par l’italien Enel (et qui a annoncé cette semaine son projet de fusion avec GDF. Danone (agroalimentaire), objet de rumeurs d’OPA par l’américain PepsiCo en juillet, est également cité. La Société Générale (banque), Casino (distribution), Saint-Gobain (matériaux de construction), Thomson  (technologies numériques), Carrefour (distribution), et Vivendi (télécommunications) figureraient aussi sur cette liste. A ces grands groupes s’ajouterait une dizaine d’autres entreprises non cotées au CAC 40. Cette liste a été établie à partir "d’analyses de la valeur boursière de l’entreprise, comparée à son potentiel économique, de la dilution de l’actionnariat, des difficultés de succession rencontrées, de la croissance prévisible du marché dans lequel elle évolue, et d’une analyse des informations +humaines+", selon La Tribune.
La liste peut toutefois "évoluer" car elle a été dressée pour "les trois prochains mois", précise le quotidien. Selon le député UMP (Tarn) Bernard Carayon, promoteur de la notion de "patriotisme économique", la liste dont dispose Matignon a été élaborée "il y a plus d’un an" par la direction du Trésor, au ministère de l’Economie, et recense "des entreprises qui sont sous-valorisées et dont le capital est très dilué". Interrogé, le ministère de l’Economie a indiqué qu’il ne faisait "aucun commentaire". Du côté des services d’Alain Juillet, haut responsable à l’intelligence économique, on indique n’être "pas au courant" de cette liste. Les services de M. Juillet travaillent toutefois "à un recensement de petites entreprises sensibles, non cotées, considérées comme sensibles", ajoute-t-on. Ce recensement vise à exercer une "surveillance générale pour éviter que ces PME ne soient soumises brutalement soit à une déstabilisation extérieure soit à une crise interne de type financement", à "pouvoir immédiatement réagir lorsqu’il y a une tentative de prise de contrôle étranger" de ces PME, et à "étudier (leurs) financements".

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