Les sociétés prestataires d’Autoroutes du Maroc recrutent 70% des employés en CDI
Autoroutes du Maroc (ADM) annonce que 1.046 employés des sociétés prestataires (soit 70%) sont recrutés dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Alors que les stations de péage au niveau des autoroutes avaient été paralysées en raison d’une grève des employés de deux jours entre le dimanche 9 et mardi 11 avril, ADM affirme que les employés en question ont accès à des avantages liés à leur ancienneté conformément à la loi.
La même source ajoute qu’ils bénéficient de l’affiliation à la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), l’AMO (Assurance maladie obligatoire) comme le prévoit la réglementation du travail ainsi que la prime de l’Aïd Al Adha. Alors que le salaire moyen par employé, selon ADM, est de 4.000 dirhams, les employés bénéficient du transport, vers et à partir du lieu de travail, assuré par leur employeur.
Le management des Autoroutes du Maroc a tenu à préciser que «la majorité de cette main-d’œuvre ne dispose pas de formation professionnelle particulière». «Les sociétés chargées du péage pour le compte d’ADM font appel à un renfort ponctuel en ressources humaines dans le cadre d’un contrat à durée déterminée (CDD) durant les périodes de pic et ce à l’instar d’autres secteurs d’activité qui connaissent de telles saisonnalités et même dans ces cas de figure, cela se fait dans le respect total de la législation concernant ce type de contrat», a conclu la même source expliquant que «ADM a toujours tenu, et avec la plus grande rigueur, à défendre les acquis sociaux de ce contrat salarial liant ces employés aux sociétés prestataires et entreprend à cet effet l’audit nécessaire afin de veiller à leur conformité avec la législation du travail en vigueur». A noter que le personnel des stations de péage au niveau du réseau autoroutier n’est pas à son premier mouvement de débrayage. Alors que Autoroutes du Maroc font appel à des prestataires de service externes pour percevoir les droits d’utilisation du réseau autoroutier par les automobilistes, les employés dénoncent des conditions de travail précaires.