Les grands chantiers d’habitat intéressent de plus en plus les promoteurs immobiliers étrangers. Tamesna séduit, comme Tamansourt d’ailleurs, nombre d’entre eux. La nouvelle ville qui s’érige dans la banlieue de Rabat peut ainsi s’enorgueillir de compter parmi les promoteurs qui la construisent, outre les plus grands noms du bâtiment national, de grands groupes étrangers. Le dernier en date est l’espagnol Marinador qui vient de signer avec Al Omrane Tamesna une convention de réalisation de quelque 6300 logements pour un coût global de 1,6 milliard DH. En plus de logements sociaux, le projet de l’entreprise de Valence comporte plusieurs espaces commerciaux et des équipements de proximité. Sa réalisation s’étalera sur une période de quatre années. Vendredi 17 mars, c’était autour d’un autre grand groupe immobilier, le malais Kausar corporation SDN, de signer une convention de partenariat public-privé entre le ministère chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, via le holding d’aménagement Al Omrane. Cette convention, qui porte sur la réalisation de 5000 logements sociaux et autres standings, est d’un montant d’investissement global dépassant 1,5 milliard DH. Un troisième groupe étranger, français cette fois-ci, s’est intéressé à Tamesna. Il s’agit de GCM dont la convention de partenariat avec le gouvernement marocain porte sur la réalisation de quelque 7300 unités de logements pour un investissement de 1,56 milliard DH. La partie consacrée à la construction de villas nécessite à elle seule un investissement de 260 millions DH. Trait commun entre tous ces investissements, un pourcentage de 20 % réalisé à faible coût à un prix inférieur ou égal à 120.000 DH/unité. Actuellement donc, ce sont 10.000 logements de Tamesna qui sont concernés. Et les négociations avec d’autres groupes sont menées, souligne Najib Benyahya, directeur d’Al Omrane Tamesna. Du côté des Marocains, les chantiers dont les conventions sont d’ores et déjà signées concernent également la construction d’un nombre similaire d’unités de logement, c’est-à-dire 10.000.
Tamesna : un méga-chantier d’habitat
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