Cette méthode présente plusieurs contraintes, selon le ministre, car le registre de la CIN inclut les porteurs d'armes, qui n'ont pas le droit de vote, les personnes inaptes juridiquement comme les prisonniers, les émigrés et les personnes qui ont changé de domicile ou ceux qui ont décédé et qui n'ont pas été enregistrés.
La non-adoption de l'inscription automatique basée sur la CIN n'est en aucun cas liée aux craintes du recul du taux de participation, mais plutôt aux difficultés déjà citées.
Le ministre, qui répondait aux questions des membres de la commission de l'Intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville, dans le cadre de la présentation du projet de loi relatif à la révision des listes électorales générales, a indiqué, à cet égard, qu'il existe 26 millions de CIN au Maroc, dont 20 millions sont des nouvelles CIN biométriques, et que le traitement de chaque cas pour transcender les difficultés que présente l'inscription automatique est presque "impossible".