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HCR : 9.834 réfugiés et 8.376 demandeurs d’asile au Maroc à fin octobre

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Le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile au Maroc a légèrement diminué au mois d’octobre 2022.

Selon les derniers chiffres du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) au Maroc, le nombre des réfugiés et des demandeurs d’asile s’est établi à 18 248 au 31 octobre contre 19.437 au 30 septembre 2022. Le nombre des réfugiés s’est établi à 9.834 contre 9.949 à fin septembre. Les réfugiés syriens sont toujours en tête avec un total de 5.423. En seconde position figure la République Centrafricaine avec 1098 réfugiés. Viennent ensuite le Yémen avec 953 réfugiés, le Soudan du Sud (403), la Côte d’Ivoire (373), la Palestine (255), le Soudan (205), la République démocratique du Congo (188), le Cameroun (181), la Guinée (163), l’Irak (128), le Sénégal (117), le Mali (63), le Nigeria (31) et la Gambie (2). Les hommes restent majoritaires avec un taux de 62,5% (6147) contre 37,5% pour les femmes (3687). Selon les données du HCR, 65,7% des réfugiés sont âgés de 18 à 59 ans, soit un chiffre établi à 6462. Pour leur part, les réfugiés âgés de 60 ans et plus ne représentent que 2,7%, soit un nombre qui s’élève à 263. Notons que 31,6% de la population globale des réfugiés est constituée d’enfants âgés de 0 à 17 ans, soit un total de 3.109 (1.136 âgés de 0 à 5 ans et 1.202 âgés de 6 à 12 ans et 771 âgés de 13 à 17 ans). Concernant le niveau d’instruction des réfugiés, le HCR précise que 23% n’ont aucun niveau scolaire, 31% ont le niveau du primaire, 24% ont le niveau du secondaire et 19% ont un niveau d’études universitaires. Pour ce qui est de leur ancienne occupation dans leur pays d’origine, 26,1% des réfugiés étaient sans emploi, 23,9% travaillaient dans le secteur tertiaire (services, profession libérale), 9,1% étaient des étudiants alors que 6,9% travaillaient dans le secteur primaire essentiellement dans l’agriculture. Seulement 1,7% étaient employés dans le secteur secondaire (industrie). Les données du HCR révèlent que Rabat continue toujours de regrouper le plus grand nombre de réfugiés avec un nombre établi à 1.579 (16,1%). La ville de Casablanca arrive en seconde position avec 979 réfugiés (10%). Viennent ensuite les villes d’Oujda avec 959 réfugiés, Marrakech (570), Nador (509) , Fès (503), Meknès (473) et Kénitra (441). Ces 8 villes accueillent 61,1% des réfugiés au Maroc. Le reste (3.821) est éparpillé dans les autres villes. Par ailleurs, le HCR fait remarquer que 22,3% des réfugiés enregistrés auprès du HCR au Maroc, soit 2.192, ont des besoins spécifiques. Parmi ces réfugiés, on relève 471 avec une condition médicale sérieuse, 179 enfants dans des situations à risque, 69 personnes âgées à risque, 227 femmes dans des situations à risque, 59 réfugiés victimes de torture. S’agissant des demandeurs d’asile, leur nombre s’est établi à 8376 au 31 octobre alors qu’ils étaient 9.488 à fin septembre 2022. Ils viennent majoritairement de Guinée avec 2.259 demandeurs, suivie du Sénégal (1442), Soudan (1.074), Côte d’Ivoire (859), Cameroun (633), Mali (614), Nigeria (359), République démocratique du Congo (197), Gambie (161), Soudan du Sud (40), République centrafricaine (20), Yémen (6), Irak (3), Palestine (4) et Syrie (4).

Concernant le niveau d’instruction des réfugiés, le HCR précise que 23% n’ont aucun niveau scolaire, 31% ont le niveau du primaire, 24% ont le niveau du secondaire et 19% ont un niveau d’études universitaires.

[box type= »custom » bg= »#fddeef » radius= »5″]Plus de 70% des réfugiés et des personnes déplacées dans le monde à cause du changement climatique 

Alors que la Conférence mondiale de l’ONU sur le climat s’est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh, pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, exhorte les dirigeants mondiaux à faire en sorte de limiter les conséquences humanitaires les plus dévastatrices liées au changement climatique et d’éviter un avenir désastreux à des millions de personnes déracinées. «La COP27 doit donner aux pays et aux communautés les plus touchés par la crise climatique les moyens de faire face aux conditions météorologiques extrêmes, de s’adapter à cette nouvelle situation et de minimiser les conséquences du changement climatique», a déclaré Filippo Grandi. «Nous ne pouvons pas laisser des millions de personnes déracinées et leurs hôtes affronter seuls les conséquences de ces changements». Les catastrophes climatiques s’ajoutent aux conflits, à l’insécurité alimentaire aiguë, à la hausse des prix et aux effets prolongés de la pandémie de la Covid-19, qui affectent les populations du monde entier. Cela dit, ce sont les personnes les moins responsables de la crise climatique – et les moins capables de s’adapter à ses conséquences – qui sont les plus durement touchées. Plus de 70% des réfugiés et des personnes déplacées dans le monde proviennent des pays les plus vulnérables au changement climatique, notamment l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Syrie et le Yémen. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés estime que seules des mesures audacieuses et une augmentation massive du financement pour la réduction des effets du changement climatique et l’adaptation à celui-ci peuvent limiter les conséquences humanitaires actuelles et futures de la crise climatique sur les populations déracinées et les communautés d’accueil. [/box]

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