Le Royaume continue sur sa lancée vers l’édification d’institutions fortes et une économie prospère
L’indépendance du Maroc, tout en étant une réalisation importante, fut également le commencement d’un combat pour le développement du Royaume. Dans ce sens, Feu SM Mohammed V avait entamé un processus d’édification du Maroc moderne.
Pour sa part et grâce à sa politique visionnaire, Feu SM Hassan II avait posé les jalons du développement institutionnel et économique. Ce fut un grand combat dès les années cinquante du siècle dernier puisque le Royaume devait continuer en parallèle la récupération de l’ensemble de ses territoires, notamment Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la glorieuse Marche Verte en 1975 et la province d’Oued Eddahab le 14 août 1979.
Depuis son accession au Trône, SM le Roi Mohammed VI a suivi le même chemin pour relever les défis du 3ème millénaire et renforcer le rayonnement du Royaume tant au niveau continental qu’international. Les infrastructures érigées depuis l’accession du Souverain au glorieux Trône, tels que le Port Tanger Med et la station solaire Noor, ainsi que les plans stratégiques lancés sous Sa sage conduite à l’instar de l’Initiative nationale pour le développement humain ou le Plan Maroc Vert, témoignent de la forte détermination de SM le Roi et son peuple fidèle à faire du développement le corollaire du Maroc d’aujourd’hui et de demain.
La question de l’intégrité territoriale du Royaume est aujourd’hui encore au centre des efforts de SM le Roi, notamment à travers la proposition d’octroyer une large autonomie aux provinces du Sud, sous la souveraineté marocaine. La question du développement n’est pas en reste. Il y a quelques jours, SM le Roi Mohammed VI avait adressé un discours à la nation à l’occasion du 45ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte. «La façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international. De fait, d’ores et déjà Tanger-Med est reconnu comme le premier port en Afrique ; le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance.
Par ailleurs, Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires que Nous chérissons tant. Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine», avait affirmé le Souverain ajoutant qu’il «importe d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.
En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région. Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique».
La marche de développement continue pour le Maroc qui, après plus de six décennies de son indépendance, déploie les moyens nécessaires pour atteindre cette fin quels que soient les défis à relever ou bien la conjoncture à affronter. Dans ce sens, la pandémie actuelle du coronavirus n’empêche pas le Royaume de continuer à aller de l’avant tout en s’adaptant. Dans le discours royal prononcé à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 5ème année législative de la 10ème législature, le Souverain a dévoilé les détails du plan de relance. «Nous plaçons le plan de relance économique en tête des priorités de l’étape actuelle.
De fait, ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises : il a pour objet de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu. Pour garantir la réussite de ce plan, Nous avons porté l’accent sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre contractuel national, impliquant l’État ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations», avait annoncé SM le Roi. Ainsi, le Maroc est décidé plus que jamais à relever le défi de développement, fort de son indépendance qui se renforce d’année en année.