L’article paru dans l’édition de notre journal du mardi dernier intitulé : «Les parlementaires demandent Hosni Benslimane» fait réagir le CNOM (Comité national olympique marocain). Le vice-président du CNOM, Kamal Lahlou, a affirmé qu’aucun député n’a réclamé la présence du président du CNOM, le général Hosni Benslimane lors de la séance de lundi dernier réunissant les parlementaires et les responsables du sport. Toutefois, il a reconnu que lors de la séance précédente, un député M. Fethi, et lui seul, avait soulevé cette question. «J’ai été mandaté par le président, en ma qualité de vice-président chargé de la commission du sport d’élite. Celle-ci a été constituée après les Jeux de Pékin», a-t-il fait savoir. M.Lahlou a, par ailleurs, souligné que c’est la première fois dans l’histoire du Maroc que tous les sports éligibles ont pu se préparer pendant deux ans, ce qui n’était le cas que du football et de l’athlétisme.
«Nous avons pu qualifier des athlètes dans douze disciplines différentes, ce qu’aucun pays arabe ou africain en dehors de la RSA (Afrique du Sud), n’a réussi à faire. Les résultats n’ont pas suivi et les déceptions proviennent de l’athlétisme, pour des raisons extra-sportives et du taekwondo dont la fédération analyse les raisons de l’échec», précise-t-il. S’agissant des résultats obtenus par les athlètes marocains engagés dans les Jeux olympiques de Londres, M. Lahlou, qui est également le responsable de la commission du sport d’élite, est revenu sur les principales missions du Comité national olympique marocain. «Je tiens à signaler deux choses essentielles. La première, c’est que notre rôle se limite à aider les fédérations pour réaliser la meilleure préparation de leurs athlètes et en aucun cas à diriger cette préparation. Le CNOM n’est donc pas comptable des résultats. La seconde, c’est que l’olympisme c’est d’abord un esprit, des valeurs. Sur les 10500 athlètes participant aux Jeux Olympiques, seuls 960 ont été médaillés. Pour beaucoup, la participation en elle-même est un accomplissement». Selon M. Lahlou, «le sport vise d’abord à l’éducation autour de valeurs, de respect de soi et des autres, de dépassement et de patience. C’est pour cela que j’exhorte les responsables à lui donner l’importance qu’il mérite à l’école, mais aussi dans tous les programmes gouvernementaux».